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Les craintes du président Sarkozy
IL PREND CONSCIENCE DU DANGER TERRORISTE AU SAHEL
Publié dans L'Expression le 28 - 08 - 2010

Le discours prononcé par le président français devant les ambassadeurs annonce une nouvelle approche de la situation sécuritaire au Sahel.
«La lutte antiterroriste demeure une priorité majeure», a déclaré dans son discours devant les ambassadeurs, le président français Nicolas Sarkozy, non sans avoir associé cette lutte à un objectif commun entre la France et l'Algérie, mais aussi tous les pays du Sahel. Pour Nicolas Sarkozy, la sécurité de la France ne peut être dissociée de la sécurité de l'Algérie. Cela semble une conviction pour le chef de l'Etat français qui l'avait exprimé déjà quand il était ministre de l'Intérieur.
«Toutes les analyses confirment certes que, depuis 2001, sous les coups qui lui ont été portés, la capacité d'Al Qaîda de lancer des attaques dévastatrices contre des pays occidentaux a été fortement réduite. En revanche, Al Qaîda et ceux qui s'en réclament ont accru leur emprise et leur violence meurtrière dans certains Etats, du Pakistan au Mali», a souligné le président lors du même discours. M.Sarkozy n'a pas eu de complexe à évoquer clairement sa préoccupation quant à la menace terroriste actuelle, soutenant dans ce contexte que «chaque pays fait face à une situation spécifique qui doit recevoir une réponse adaptée des gouvernements en charge avec le soutien de la communauté internationale...» La véritable préoccupation qui se fait jour actuellement pour le président Sarkozy est «le risque de création d'un arc de crise du terrorisme allant du Pakistan au Sahel.» Aussi, le président regrette le fait qu'«il n'y ait pas aujourd'hui de coordination opérationnelle entre les groupes qui agissent d'un bout à l'autre de cet arc de crise. Mais si la situation devait se dégrader, le risque serait grand de voir apparaître une chaîne continue liant les bases terroristes de Quetta (Pakistan) afghan à celles du Yémen, de la Somalie et du Sahel». L'inquiétude est de taille à voir ce qui se passe justement au Yémen et en Somalie. Al Qaîda a déjà répandu son venin dans cette zone. Les attentats commis portent la griffe de la nébuleuse.
Dans l'une de nos précédentes éditions, on a rapporté qu'une alliance n'est jamais écartée entre les groupes terroristes de cette zone et Al Qaîda. C'est pour dire que le président français qui intervient sur ce sujet a cru que la France est en mesure d'intervenir unilatéralement dans la région du Sahel quand il s'agit de libérer un de ses ressortissants. Nicolas Sarkozy vient de reconnaître qu'une collaboration est indispensable, et négocier avec les terroristes, c'est les reconnaître en tant qu'organisation. C'est exactement la thèse que développe l'Algérie depuis des années. Elle a tenté de faire comprendre aux puissances occidentales cet aspect du problème en vain.
Et cela ne date pas seulement de quelques jours, le président français semble suivre les événements à la trace et au moindre détail, puisque il évoque: «Les meurtriers de Kampala, en juillet, ont montré que les milices islamistes des Shebab ont désormais la capacité d'étendre leurs combats au-delà des frontières, et leur victoire à Mogadiscio se transformerait en base de départ d'Al Qaîda». Et il s'agit là d'une région bien fragilisée. Al Qaîda est de toute façon sur le point de mettre les terroristes de cette région sous son aile, comme l'ont déjà soutenu les services de renseignement algériens.
En fait, l'Algérie a été le premier Etat à agir devant cette menace en tentant de sensibiliser les pays du Sahel à surmonter leur crise afin de créer une coordination dans la lutte contre le terrorisme et sécurisér toute la région.
Cela, pour ne pas permettre à la nébuleuse d'étendre sa toile, mais certains pays ont préféré se soumettre aux exigences de cette organisation. Le discours du président Sarkozy semble annoncer une nouvelle approche de la situation sécuritaire au Sahel.


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