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La CICB cible les élus
EJAIA, APRÈS LE SCRUTIN DES LOCALES
Publié dans L'Expression le 13 - 10 - 2002

Hier, l'heure était au volontariat pour déblayer et nettoyer les détritus des longues journées d'émeutes.
Les délégués du mouvement citoyen que nous avons rencontrés hier, affichaient fièrement leur satisfaction de l'issue du scrutin des locales. De leurs propos ressortait une intention d'aller franchement vers l'empêchement des nouvelles assemblées de siéger. L'objectif étant d'amener le pouvoir «à satisfaire la plate-forme d'El-Kseur décrétée scellée et non-négociable», la détermination des animateurs est telle qu'une situation de pourrissement n'est pas à écarter dans les prochains jours. Cette option sera soumise à débat, lors du prochain conclave qui aura lieu au courant de cette semaine.
Après un week-end des plus mouvementés et marqué essentiellement par un nombre important d'affrontements et un scrutin qui, là où les urnes ont pu être acheminées, a enregistré un fort taux d'abstention, les localités de la wilaya de Béjaïa reprennent leur souffle sans pour autant voir le bout du tunnel. Un retour réel au calme n'a été constaté qu'après le départ des renforts sécuritaires dépêchés pour le déroulement des élections. Hier, l'heure était au volontariat pour déblayer et nettoyer les détritus des longues journées d'émeutes devant les sièges des mairies. Les citoyens de la commune de Tibane ont procédé, toute la journée d'hier, à la réparation des dégâts causés aux édifices publics dans un élan de solidarité qui a regroupé des citoyens tous âges confondus. Dans d'autres localités, ce sont les services de la voirie et des agents des APC, secondés par des citoyens, qui se sont chargés de cette tâche.
Au-delà de la satisfaction tirée principalement de la sagesse qui a prévalu durant le week-end éloignant par là, le spectre de l'affrontement entre citoyens, la population donnait l'impression d'être de nouveau plongée dans un climat de déception totale.
D'abord, l'apaisement du conflit attendu à travers la participation du Front des forces socialistes aux élections locales ne s'est non seulement pas produit, mais a pris une tournure encore plus compromettante. Puis l'interrogation n'a jamais été aussi présente chez les citoyens qui redoutent toujours les mauvais jours. Le taux de participation obtenu le 10 octobre n'est pas pour faciliter la tâche aux nouveaux élus qui auront, à entendre parler les animateurs des ârchs, fort à faire pour la prise du pouvoir local.
Trop de signes qui ne sont pas de bon augure. Quand bien même les nouveaux élus auront assez de courage pour siéger, ils auront à faire face à une contestation que mèneront les ârchs réconfortés par l'issue du scrutin. Après ce deuxième scrutin, depuis le début de la crise, les ârchs ont le vent en poupe et se présentent comme une force incontournable dans le règlement du conflit en Kabylie. Enfin, le simple citoyen ne se fait guère d'illusions, quant à la persistance de la crise. On s'est, finalement, rendu compte que les deux scrutin «n'ont servi à rien si ce n'est qu'à aggraver la crise au lieu de la résoudre».
Devant une classe politique qui n'a plus d'influence car «rejetée» et un pouvoir qui demeure «silencieux» face aux revendications qu'il a, lui-même, jugées légitimes, la population se retrouve «otage» dans un conflit dont elle ne connaît même pas les tenants et les aboutissants.
De nombreux indices concourent présentement à la persistance de la crise que seul un véritable dialogue entre les tenants du pouvoir et les meneurs de la contestation pourrait mettre fin au conflit. Là encore, rien n'est moins sûr, eu égard à la radicalisation qui caractérise la position des uns et des autres. En attendant, tous les regards sont braqués sur la commission wilayas de juristes qui statuera sur le cas des 21 APC où le scrutin n'a pu se tenir.


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