Bouira, Tizi Ouzou et Boumerdès restent les zones les plus fréquentées par les acolytes du tristement célèbre Abdelmalek Droukdel. Déterminées à assainir la situation sécuritaire et extirper les racines du terrorisme, les forces de sécurité enregistrent, grâce à une stratégie basée sur l'exploitation du renseignement, des résultats concrets sur le terrain. Preuve en est. Durant ce mois d'octobre, près de 15 terroristes ont été neutralisés en Kabylie. De même que plusieurs éléments activant comme réseau de soutien au terrorisme ont été arrêtés par les services de sécurité. Même si les maquis observent encore quelques résidus de ce qu'on appelle le Gspc, branche d'Al Qaîda au Maghreb islamique. Mais selon des sources très au fait du dossier sécuritaire, la région de la Kabylie, notamment Bouira, Tizi Ouzou et Boumerdès restent les zones les plus fréquentées par les acolytes du tristement célèbre Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdel Wadoud. Des chiffres avancés par les mêmes sources font état de la présence de 300 terroristes dans cette région. Ils se sont constitués en petits groupes de dix à quinze et demeurent très mobiles au niveau de toute la zone dont les régions ont été citées plus haut. Le présumé chef du Gspc avait, en 2007, fui les maquis de Boumerdès pour établir son quartier général dans le massif montagneux de Tizi Ouzou, connu pour sa dense végétation. Le sinistre chef terroriste aura donc profité de l'absence de la Gendarmerie nationale pour s'installer dans cette région du pays au relief accidenté. Mais c'était compter sans la vigilance des populations locales, conscientes des vélléités terroristes. Il convient de rappeler, dans ce sens, que le premier groupe d'autodéfense contre le terrorisme a été constitué par les citoyens à Igoujdal, un village de la daïra d'Azeffoun, et ce, dès les premières années de la violence terroriste en Algérie. C'est pour rappeler que la culture de la résistance n'est pas nouvelle dans cette région, surtout au début des années 90, au plus fort du terrorisme. Acculée, traquée, l'organisation criminelle du Gspc ne doit sa survie qu'à la sous-traitance de Ben Laden. Pour les services de sécurité en opération sur le terrain, les résidus des groupes armés sont en train de vivre un sale quart d'heure. En effet, les forces de sécurité, tous corps confondus, exercent une pression terrible sur les groupuscules terroristes. Cela dit, selon les mêmes sources, la lutte antiterroriste ne doit en aucun cas et sous aucun prétexte fléchir. Même si sa fin approche, il n'en demeure pas moins que la menace est toujours présente. Les forces de sécurité sont donc décidés à traquer les terroristes jusqu'à leur dernier retranchement. La région de la Kabylie a trop souffert des affres de la horde sauvage et l'Etat est fermement décidé à nettoyer les foyers infectés au niveau de la région afin de lui permettre de se consacrer au développement économique.