Témoin fidèle de son époque, L'Expression ne cesse de livrer à son lectorat une information complète et objective. Il y a dix ans, il était déjà à L'Expression. Nouredine Merdaci, le doyen de la presse algérienne, trône toujours à la réunion de rédaction quotidienne du journal. Le directeur de la rédaction est assisté dans cette tâche par le directeur-adjoint de rédaction, Brahim Takheroubt et le rédacteur en chef, Smail Rouha, ainsi que par moi-même. C'est lors de ce briefing auquel assistent aussi bien les chefs de rubrique que les journalistes qu'est discuté le menu, soit tous les sujets que vous retrouvez le lendemain dans votre journal. Le quotidien accorde une place particulière aux thèmes politiques. Mais le sport et la culture ne sont pas en reste et une surface rédactionnelle importante leur est réservée à côté des sujets d'actualité internationale. Cette diversité ne serait pas possible sans la diversité des horizons desquels sont issus les journalistes. Merdaci a commencé sa carrière à El Moudjahid. Il s'occupe du sport et de la culture avant de passer à l'actualité internationale à Algérie Actualité. Ce parcours diversifié n'est pas l'apanage de Merdaci. Smail Rouha a aussi exercé dans des rubriques sportives de quelques journaux mais sans se détacher de l'actualité politique. La formation est un autre atout sur lequel le journal construit sa stratégie. L'université de New York et le Seattle Times ont été des jalons importants dans le perfectionnement de Brahim Takheroubt, notre directeur adjoint de rédaction apportant ainsi des connaissances nouvelles sur les méthodes de travail d'autres rédactions. Ce n'est pas pour autant que L'Expression néglige la venue aux affaires de la relève. On peut citer à cet égard notre collègue Achira Mammeri, promue récemment rédactrice en chef. La richesse de chaque édition n'est pas uniquement faite de papiers d'information mais aussi d'analyses, de contributions, d'éditoriaux et de chroniques. Zouhir Mebarki est spécialiste de ces derniers genres journalistiques au service desquels il met sa longue expérience. Celle-là même qui l'a conduit à être un des fondateurs d'Horizons et de Mag 7. On ne peut oublier le «chouchou» de la rédaction Hind, qui anime avec beaucoup de dynamisme la page culturelle du journal, ni son alter ego, Mounir Benkaci, «Monsieur Sport». En rénovation constante L'Expression a accueilli au long des années des belles plumes parmi lesquelles on peut citer Nadia Benakli et Tahar Fattani. Mais outre les journalistes «maison», L'Expression, c'est aussi cette collaboration de plumes éminentes comme celles des professeurs Chems Eddine Chitour et Mustapha Chérif, ou encore les textes érudits de Kaddour M'Hamsadji qui, semaine après semaine depuis la fondation du journal, poursuit son long monologue avec la littérature algérienne. Hanane Aberkane, c'est «Madame Publicité» du journal qui, avec Hayet, Lila et Louisa, s'occupe du côté marketing du quotidien. Tout ce beau monde suit, à côté de Madjid Ayad, secrétaire général de la rédaction, la confection du journal, jusqu'au bouclage à une heure tardive de la soirée. Dans l'intervalle, d'autres employés interviennent dans la fabrication du quotidien. A commencer par les agents de saisie et les monteurs, avec le vieux Rabah, qui fit une longue carrière de linotypiste à El Moudjahid, Souhila, Ounissa, Lila, Lamia et Razika qui donnent du tonus à la PAO du journal, les correcteurs, Si Bachir, Sid Ali et Safia, emmenés par Madame Saliha. Le service technique dirigé par Mohamed Karim Slimane Khelifa assisté de Fayçal participe à la conception informatique du journal. Chercher l'information est aussi synonyme de déplacement sur le terrain, ce qui n'aurait été possible sans une flotte de véhicules adéquate et d'un maestro pour la diriger. Ce qui n'est guère difficile pour un artiste en la matière comme Abderrezak Bouzidi, toujours prêt à guider un ballet incessant de voitures. Les photos sont aussi là pour être expressives et refléter les réalités quotidiennes des Algériens et les activités de leurs dirigeants. Ce que ne rate jamais Ramzi Boudina avec son objectif perçant mais jamais inquisiteur. Ne faisant de la sorte que coller à l'objectivité des articles de presse contenant, sans discrimination, les avis de différentes parties lorsqu'il s'agit d'aborder des dossiers impliquant plusieurs protagonistes. Ce sont là, les quelques ingrédients qui concourent à la construction de la crédibilité du quotidien auprès de ses nombreux lecteurs, malgré la tendance de plus en plus prononcée du lectorat arabophone. Sa mise en page originale, sa ligne éditoriale claire, ses analyses, la pertinence des informations publiées et les éclairages des experts impriment à la publication son caractère exceptionnel. Le professionnalisme de l'équipe rédactionnelle, ajouté à son style innovant, lui ouvrent la voie pour relever les défis qui se posent à l'ensemble de la presse. Comme témoin d'une époque, L'Expression joue pleinement son rôle. Il ne témoigne pas seulement des événements de la capitale puisque ses correspondants sont des sentinelles de l'actualité des différentes régions du pays.