Les services de Mme Ashton avaient annoncé vendredi que la reprise des négociations entre le groupe et l'Iran aurait lieu le 20 janvier. Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a annoncé hier que la réunion prévue à Istanbul entre l'Iran et le groupe 5+1 pour discuter du dossier du nucléaire iranien aurait lieu les 21 et 22 janvier, a rapporté l'agence de presse Anatolie. Interrogé par des journalistes, M.Davutoglu a indiqué que la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, intermédiaire des 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) sur ce dossier, serait à Istanbul la semaine prochaine pour préparer la réunion, selon Anatolie. Les services de Mme Ashton avaient annoncé vendredi que la reprise des négociations entre le groupe et l'Iran aurait lieu le 20 janvier. «C'est une date prévue que nous étudions. Nous avons reçu des indications positives de la part des Iraniens» à ce propos, a précisé la porte-parole de Mme Ashton, Maja Kocijancik. Les négociations sont prévues pour durer un jour et demi environ, a précisé Mme Kocijancik.L'Iran est soupçonné par les grandes puissances occidentales de vouloir fabriquer l'arme nucléaire. Après 14 mois d'interruption, Téhéran et les pays du groupe 5+1 ont repris, début décembre à Genève, le dialogue à propos du dossier nucléaire. Ils ont décidé de poursuivre leurs discussions à Istanbul. Dans la soirée de vendredi, l'agence iranienne Fars a indiqué dans une dépêche, sans source, que les discussions reprendraient à Istanbul «le 1er et 2 Bahman (mois du calendrier iranien)», soit les 21 et 22 janvier, dates confirmée hier par le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu. A Washington, le département d'Etat a dit «avoir hâte» de prendre part aux discussions. «Nous aimerions voir émerger un processus sérieux de négociations», a commenté le porte-parole Philip Crowley, selon qui les 5+1 sont prêts à «des efforts pragmatiques» pour résoudre le contentieux nucléaire. Mme Ashton est l'intermédiaire des 5+1 sur ce dossier. Une précédente réunion avait eu lieu les 6 et 7 décembre à Genève après 14 mois de suspension. Mercredi, un porte-parole de Mme Ashton avait rejeté l'offre faite par les Iraniens à l'UE et à plusieurs autres pays de visiter leurs installations nucléaires controversées à la mi-janvier, estimant que c'était à l'Agence internationale de l'énergie atomique (Aiea) de le faire.