Le président de l'Union nationale des associations des parents d'élèves (Unape), M. Ahmed Khaled, a rendu visite à la rédaction de L'Expression, afin de parler de la journée de sensibilisation que compte organiser son association sur les dangers des fléaux sociaux. Cette journée aura lieu samedi 29 janvier à partir de 8h du matin à la salle omnisports de Sidi Moussa. L'Expression: Quel est le but de cette journée? Ahmed Khaled: Cette journée a pour thème, la sensibilisation des parents contre les dangers qui guettent leurs enfants. Nous allons organiser cette journée avec l'aide de la section de communication de la Gendarmerie nationale. Cette dernière présentera des statistiques effrayantes concernant les crimes, car elle a constaté que la plupart des crimes sont commis par des enfants dont l'âge varie entre 12 et 18 ans. Je tiens à rappeler que cette rencontre verra aussi la participation de plusieurs spécialistes qui interviendront tout au long de la journée afin d'apporter leurs contributions. Avez-vous un appel à lancer aux parents d'élèves? Absolument. J'invite tous les parents d'élèves à venir assister à cette conférence afin de constater de visu les méfaits de la drogue sur nos enfants. Mais pas seulement, je souhaite aussi qu'ils apportent leurs contributions et leurs idées. L'éducation des enfants est un problème qui touche toute la société. Dans un autre registre, comment l'Unape voit la dernière décision du ministère de l'Education nationale concernant la semaine de vacances au mois de février? Nous contestons cette décision que nous estimons antipédagogique. Surtout qu'elle intervient à moins d'un mois des vacances de printemps. C'est paradoxal que d'un côté, la tutelle créé une commission qui a pour but de diminuer la charge du programme scolaire, et de l'autre, elle accorde une semaine de repos aux élèves. Ces derniers ont plus besoin de rattraper le retard accumulé dans le programme qu'autre chose. On s'interroge donc, sur le but de ce mini-congé. Pour ce qui est des dernières mesures prises pour l'examen du baccalauréat? Limiter les cours qui doivent être révisés n'est pas la solution. Cela va à l'encontre du bien de l'élève. Avec ces dispositions, le ministère encourage la médiocrité. Comme ça, le Bac ne devient plus un examen national, mais plutôt un papier qu'on remet à la chaîne. Nous, ce qui nous importe, ce n'est pas le nombre d'élèves qui obtiennent leur Bac, mais la qualité de l'enscignement dispencé.