L'association veut retrouver sa vocation d'école de champions. L'Olympique Club d'Alger qui, dans un passé récent, faisait rêver plusieurs athlètes de haut niveau aussi bien en sport collectif qu'en individuel, est aujourd'hui dans une situation cauchemardesque, difficile à gérer tant le nerf de la guerre continue de lui faire défaut. Harouni en basket-ball, Guerni, Djabir et Baya Rahouli, en athlétisme sont des exemples à citer pour faire rappeler à quelques puristes du sport que l'OCA a été longtemps sous les feux de la rampe avant que tout s'éteigne jusqu'à la disparition presque totale dans la nature. M.M.Benseddik Med, le président du club et M.Khoukhi Sid Ali, secrétaire général et DTS de la discipline de basket-ball, tentent, vaille que vaille, de faire reconquérir la véritable place du club et ainsi redorer son blason terni depuis quelque temps. Avec une modeste contribution due aux subventions de la wilaya d'Alger, et de la DJS d'Alger et l'apport de «Haier et Souriss», seuls sponsors fidèles du club, les efforts de tout un chacun au sein de l'OCA, même s'ils demeurent louables risquent de ne servir à rien. M.Khoukhi Sid Ali dira à ce propos «Nous sommes à l'agonie malgré les efforts effectués par l'ensemble des responsables et la bonne volonté affichée des entraîneurs et athlètes». Même en réduisant un peu les effectifs dans huit disciplines où le basket-ball et le handball restent les seules disciplines en sport collectif, l'OCA n'arrive pas à sortir la tête de l'eau. Haddou Farid DTS en natation et entraîneur de l'équipe nationale s'est félicité de l'aide importante des responsables de l'OCO lesquels sont en train d'aider le club en leur ouvrant les portes des infrastructures pour les entraînement quotidiens. Une initiative que l'OCA n'est pas près d'oublier tout en espérant que d'autres instances sportives lui accordent l'intérêt voulu ne serait-ce que pour avoir produit tant de stars. L'OCA que personne n'a oublié même si les résultats ne sont plus là, demeure un grand club qui n'a pas le droit de mourir. La conjugaison des efforts de tous ceux qui veillent quotidiennement à la survie du club, fera qu'un jour «le soleil se lèvera pour ne plus se recoucher», nous a confié, pour conclure, le secrétaire général de l'OCA. D'ailleurs la saison écoulée le spectre de la dissolution a longtemps plané sur le club véritable pourvoyeur de champions et des différentes sélections nationales toutes disciplines confondues. Il aura fallu se délester de plusieurs sections pour pouvoir tenir encore la tête hors des eaux troubles. La section volley-ball, jadis fierté de l'équipe, a dû payer les frais alors qu'elle venait juste d'orner la vitrine du club du trophée de coupe d'Algérie tout en ratant de justesse le doublé au profit de l'USMBlida en raison justement des déboires financiers dans lesquels l'association se débattait. C'est dur et malheureux d'en arriver à ce point de non-retour.