Cette décision a été prise à la suite d'un appel téléphonique du ministre en personne qui s'est engagé à trouver un terrain d'entente avec les mécontents. D'ailleurs, un point de presse sera incessamment tenu par la tutelle afin d'informer sur les dernières directives du ministre concernant les grèves qui perturbent son secteur. Mais à en croire les propos du SG de la Fnts M.Tigrine, la crise est quasiment réglée du moment que les revendications relatives aux primes de contagion et de garde ont été prises en charge par l'administration centrale. «Il y a une volonté de dialogue de la part des responsables», explique l'orateur. Cela dit, cette fédération tient toujours à ses principes qui consistent en la satisfaction totale de sa plate-forme de revendications qui englobe, entre autres, l'augmentation des salaires, la révision du régime indemnitaire qui devrait toucher tous les travailleurs du secteur ainsi que la réintégration des vacataires et des contractuels. Le secrétaire de la fédération ne ménage pas, ainsi, son administration en expliquant que «même si la tutelle s' engage réellement à satisfaire nos revendications, elle aura seulement une ou deux semaines pour régler les procédures administratives et mettre en application ses promesses». Cela implique une conclusion logique: «Si l'échéancier arrive à péremption sans aucun résultat palpable, le recours à un débrayage s'impose», explique le représentant de la Fnts. Il n'est pas inutile de rappeler que cette fédération a déjà mis ses menaces à exécution les 22 et 23 de ce mois ce qui avait conduit à une paralysie totale des activités dans les hôpitaux.