Le ministre de la Santé dit avoir pris toutes les dispositions afin de réformer le secteur de la santé. Le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, est catégorique: les doléances exprimées par les paramédicaux seront satisfaites au plus tard la semaine prochaine. «J'ai pris en charge toutes les revendications de tous les acteurs du secteur de la santé», a déclaré, hier, le ministre de la Santé à l'hôpital Issad Hassani de Beni Messous où il a assisté à la 100e greffe rénale. Le ministre ajoute que ces doléances ont été prises en compte bien avant même le début du mouvement de grève. «Je n'ai qu'une parole. Je leur ai promis de leur régler ces problèmes. Il fallait juste attendre quelque temps afin que les trois ordonnance passent au Journal officiel», affirme-t-il d'un ton ferme et déterminé. Deux commissions mixtes composées de représentant du ministère, et ceux des praticiens de la santé ont été mises en place. Ces commissions sont «réunies en ce moment (hier, Ndlr) pour finaliser les derniers détails», avoue Djamel Ould Abbès. Toutefois, il demande aux praticiens de la santé d'être un peu patients car toutes ces réformes prennent du temps pour être appliquées sur le terrain. Le problème du statut des paramédicaux est définitivement réglé. «Je me suis entretenu avec Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et on a trouvé une solution commune afin que cet obstacle soit définitivement réglé». Ainsi, les paramédicaux ayant un Bac+3 auront un statut équivalent à celui prévu par le système LMD. Les autres qui n'ont pas cette classification bénéficieront de formations pour la remise à niveau. Ces stages bloqués seronts d'une durée d'un à deux ans. Le ministre tient toutefois, à préciser que ces problèmes perdurent depuis 2006, c'est-à-dire bien avant sa prise en main du secteur de la santé. Le ministre est revenu sur l'affaire Saidal, «Il n y a aucune affaire Saidal», lance-t-il en direction des journalistes présents. «J'ai personnellement vérifié qu'aucune des 500 boîtes, objet de la discorde n'a été vendue», ajoute-t-il. Il réitère également, ces accusations de complot mené par des compagnies étrangères qui veulent nuire à la réputation d'une des fiertés de l'industrie pharmaceutique algérienne. «Le P-DG de Saidal ma montré les preuves de ce complot», a averti le ministre. Pour ce qui est du manque de consommables et médicaments au niveau des hôpitaux et des centres de santé, le ministre dit être au courant de ce problème, qui en fait, l'étonne puisque l'Etat a mis à la disposition de ces centres tous les moyens nécessaires. «C'est dû à la mauvaise gestion et au gaspillage», assure-t-il. Pour pallier à ce problème, M.Ould Abbès a décidé de créer des sections d'enquête qui permettront de déterminer les responsabilités de ces gaspillages.