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Les partielles de la dernière chance
KABYLIE
Publié dans L'Expression le 07 - 11 - 2002

Les scénarios exécutés par les ârchs lors des législatives et des communales seront-ils réédités lors des prochaines partielles?
Les 56 communes de la Kabylie concernées par les futures élections partielles prévues en principe avant la fin du mois de mars 2003 vont-elles connaître aussi, à cette occasion, les mêmes troubles et la même tension enregistrés lors des législatives de mai et des communales d'octobre dernier?
Pour d'aucuns, de par les enjeux de ce scrutin et l'influence actuelle des ârchs sur le terrain dont le discours semble quelque peu avoir été grignoté par la participation du FFS aux récentes élections locales, les chances que les scénarios passés se rééditent sont minces.
Certes, bien qu'ils semblent essoufflés par plus de 18 mois de mobilisation continuelle de leurs troupes et l'arrestation ou le harcèlement judiciaire des principaux délégués du mouvement, les ârchs demeurent imprévisibles tant dans leurs actions que dans la projection de leur avenir et de ce fait, peuvent à tout moment créer l'événement.
Ainsi, certains membres de la direction de ce mouvement singulier ont-ils évoqué il y a quelque temps, à demi-mots certes, la programmation dans les semaines, sinon dans les mois à venir, d'une autre marche dans la capitale. Pourra-t-elle avoir lieu lorsque l'on sait que ce genre de manifestation, demeure toujours interdit depuis les événements du 14 juin 2001 par un communiqué du ministère de l'Intérieur? Et, surtout, quelle sera sa portée tant en Kabylie qu'à Alger.
Déjà, le verdict du tribunal militaire concernant l'affaire Guermah Massinissa - et qui a vu l'auteur de l'acte (le gendarme incriminé ) écoper d'une peine de 2 ans de prison ferme - a été assimilé en Kabylie à «une parodie de justice», ce qui pourrait se traduire par une nouvelle remontée de la tension dans la région et un retour sur le devant de la scène des ârchs.
Mais on n'en est pas encore là. Les différentes consultations électorales de ces derniers mois qui se sont déroulées quand même sans gros dégâts ont contribué, d'une manière ou d'une autre, au reflux du mouvement citoyen tant dans les slogans que dans l'action.
D'ailleurs, pour les analystes du mouvement, qui y voit, de surcroît, que ce dernier est entré dans sa phase descendante, les discours toujours plus radicaux de ses animateurs ne peuvent occulter le recul du mouvement de plus en plus vu comme une défaite.
En effet, à défaut de prendre des concessions du pouvoir, car prisonniers d'une stratégie politique stérile et sans issue que certains ont souvent qualifiée de jusqu'au-boutiste, les dirigeants des ârchs, à défaut de théorisation de leur programme, se contentent de plus en plus de se mettre au diapason du radicalisme des jeunes, sans leur offrir de perspectives que celle du refus de tout dialogue avec les autorités.
En outre, au lieu d'organiser cette jeunesse, force motrice du mouvement, afin d'essayer de faire d'elle la relève pour une éventuelle alternative pour demain, ils se limitent à se réclamer de leur sacrifice et de leurs martyrs.
Dans ces conditions, il était prévisible que les tentatives de coordination avec les autres régions ne pouvaient aboutir à travers un semblant de jonction entre les revendications d'une région connue pour ces spécificités culturelles et celles plus générales d'ordre social et économique des autres régions du pays. En fait, au-delà de l'impasse dans laquelle ils semblent se trouver, les animateurs du mouvement citoyen sont, de l'avis de certains observateurs, en train de se positionner par rapport à la grande échéance politique qui avance à grands pas, celle de la présidentielle de 2004, et dont ils pourraient être également l'un des principaux enjeux.
Se présentant comme la relève sur le plan local, les ârchs ou du moins leurs dirigeants ont toujours la prétention inavouée de se substituer aux personnalités issues des partis politiques traditionnels vus par la population comme n'ayant apporté aucun changement.
Et, c'est pour cela que les ârchs ne sont ni finis politiquement ni présents effectivement dans la vie politique du pays.


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