La 5e édition de cette manifestation revient cette année au printemps, du 18 au 23 mars. La manifestation cinématographique sera organisée en partenariat avec les ambassades du Cameroun, du Canada, de France, du Maroc, de la République tchèque, de la Roumanie, de la Suisse, de la Tunisie ainsi que de la Délégation Wallonie-Bruxelles. Treize oeuvres cinématographiques, regroupant tous les genres: long et court métrage, documentaire et film pour enfants, seront projetées au public algérois durant une semaine. Les films sélectionnés pour cette manifestation seront également présentés à Oran (14-20 avril) et à Annaba (23 au 26 avril), dans le cadre d'un partenariat avec les Centres culturels français. Pour en savoir plus, une conférence de presse des organisations participantes s'est tenue hier matin à la résidence de l'ambassadeur de Suisse pour présenter le programme détaillé de ces Journées du film francophone. La Suisse qui a présidé cette année le 13e Sommet de la francophonie avant de le céder au mois d'octobre prochain à la République du Congo, présentera pour l'inauguration, vendredi 18 mars, à 18h à la salle Cosmos, le film Taxiphone, réalisé par Mohammed Soudani, qui a été produit en 2010 et ce, en présence du réalisateur, faut-il le noter. Aussi, le programme comprendra 9 longs métrages, deux documentaires et 3 films d'animation destinés aux enfants. A ce sujet, nous apprend-on, un effort a été consenti en ce sens pour que les parents puissent accompagner leurs enfants à ces séances de projection qui auront lieu les samedis matin et mardis après-midi. On citera Le Chasseur et l'antilope film camerounais de 15 mn qui sera projeté samedi 19 mars à 10h mais aussi Caillou film canadien programmé le même jour et Les Aventures de la petite taupe, film tchèque de 72 mn au programme le mardi 22 mars à 15h. Côté documentaires, les organisateurs ont prévu le film français Le Papier ne peut pas envelopper la braise de Ritchy Panch, lequel sera projeté samedi 19 mars à 16h ainsi que le documentaire canadien Les Seigneurs de l'Arctique, prévu lundi 21 mars à 18h. S'agissant des longs métrages, ceux-ci comprendront une série de films plus ou moins récents. On citera le film roumain Noces en Bessarabie de Nap Toader (2009), qui sera projeté le 19 mars à 18h, suivi à 19h45 de Kolya du tchèque Jan Sverak (1996), le film tunisien Keswa de la célèbre réalisatrice Keltoum Bournnaz (1997), sera à l'affiche à la salle Cosmos, dimanche 20 mars à 19h45. Les Barons du réalisateur marocain Nabil ben Yadir, un film choisi par la Wallonie-Bruxelles a déjà été présenté l'été dernier lors des journées cinématographique de Béjaïa. Cette comédie sera présentée au public algérois, lundi 21 mars à 19h45. Notons que la Wallonie-Bruxelles a également prévu, en première partie, le court métrage Tu as loué une voiture pour pleurer, le nouveau film inédit d'Isabelle Martin. Le Maroc sera également de la partie lors de ces JFF avec le long métrage Kherboucha de Hamid Zoughi (2008) programmé mardi 22 mars à 16h45. La France revient ce jour-là, à 19h pour présenter Changement d'adresse d'Emmanuel Mouret, un film récent qui date de 2010. Enfin, le Canada clôturera ces journées du film francophone le 23 mars à 18h30 par le film Ce qu'il faut pour vivre de Benoît Pilon, un drame daté de 2008. S'agissant du choix des films, les organisateurs ont relevé le problème de l'achat des droits d'exploitation surtout lorsqu'un film est récent et censé faire une tournée dans les villes. «Les films récents sont difficiles à obtenir dans des conditions favorables», estime-t-on. M.Thierry Perret, attaché cultuel à l'ambassade de France fera remarquer qu'il s'agit de piocher dans la liste du catalogue des films ayant un droit de diffusion. Et de relever: «Nous aurions pu programmer un film sur l'immigration mais on s'est dit qu'il valait mieux un film avec une autre tonalité et nous avons préféré celui-là (Changement d'adresse Ndlr), car il reflète la tendance de ce qui est produit par la nouvelle génération actuellement en France.» Et vu qu'on vient de sortir du Fespaco, l'attaché culturel à l'ambassade de France n'omettra pas de signaler, par ailleurs, que le Centre culturel français possède une riche vidéothèque où l'on peut compulser, notamment le fonds des films africains.