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Washington largue le roi du Maroc
SITUATION DES DROITS DE L'HOMME AU SAHARA OCCIDENTAL
Publié dans L'Expression le 11 - 04 - 2011

Les meurtres, les détentions arbitraires et les actes de torture contre les Sahraouis restent dans l'impunité, souligne le rapport américain.
Coup dur pour le roi Mohammed VI et ses services de sécurité accusés d'atteintes graves aux droits de l'homme. Le département d'Etat américain a-t-il décidé de tout dire sur les exactions des services de sécurité marocains dans les territoires occupés? Le dernier rapport mondial 2010 sur les droits de l'homme vient confirmer cette thèse.
Le document a explicitement relevé et noté les violations des droits de l'homme commises par le Maroc au Sahara occidental, tout en relevant que le mandat de la Minurso continuait d'être privé du mécanisme de surveillance de ces droits. Le département d'Etat a souligné que des rapports faisaient état de meurtres commis par les agents de sécurité marocains, ainsi que de détentions arbitraires et actes de torture contre les Sahraouis, qui restent dans l'impunité. Le rapport revient longuement sur l'assaut militaire lancé par les forces marocaines contre le camp sahraoui de Gdeim Izik en novembre dernier, ainsi que l'assassinat du jeune Sahraoui Najem Garhi, âgé de 14 ans, au niveau d'un barrage dressé par les forces marocaines pour contrôler l'accès à ce camp.
Citant les rapports de l'Association marocaine des droits de l'homme (Amdh) et de Human Rights Watch (HRW), le département d'Etat note que les forces de sécurité marocaines avaient fait usage d'une «force excessive» pour démanteler ce camp, et que plusieurs maisons sahraouies avaient été attaquées à El Ayoun.
En outre, a ajouté le département d'Etat, les autorités marocaines ont empêché les journalistes marocains et internationaux de se rendre à El Ayoun dans les jours qui ont précédé et suivi le démantèlement du camp, ce qui a rendu difficiles l'obtention et la vérification des informations. Les autorités marocaines ont arrêté plus de 300 civils sahraouis après le démantèlement de ce camp, dont un grand nombre est encore en détention bien qu'aucune accusation formelle ne fut portée contre certains d'entre eux. En outre, «un grand nombre de ceux qui ont été libérés et la plupart des familles de ceux qui sont encore en détention, rapportent que les responsables de sécurité les ont battus et abusé d'eux, ce qui a été confirmé même par les ONG internationales et locales», souligne le rapport.
Pour le département d'Etat, «des informations crédibles indiquent que les forces de sécurité marocaines avaient fait usage de tortures, de passages à tabac et d'autres mauvais traitements contre des détenus sahraouis».
«Les organisations Human Rights Watch, Amnesty Interna-tional et les ONG locales ont continué à signaler les abus, en particulier contre les défenseurs sahraouis de l'indépendance», a-t-il mentionné. Le département d'Etat a signalé qu'Amnesty International, l'Asso-ciation sahraouie des victimes des violations des droits de l'homme et d'autres ONG nationales avaient rapporté que, «dans de nombreux cas, des agents de sûreté avaient eu recours ou menacé les détenus d'actes immoraux». En outre, selon plusieurs ONG internationales et locales, «le nombre de plaintes déposées contre la police par les victimes sahraouies de violation des droits de l'homme, était en constante augmentation».
Les défenseurs internationaux et locaux des droits de l'homme font souvent valoir que les tribunaux avaient souvent «refusé d'ordonner des examens médicaux, ou de considérer les résultats des examens médicaux en cas de tortures des Sahraouis», a noté le département d'Etat. Sur ce point, le rapport cite le cas de 52 Sahraouis arrêtés par les forces marocaines suite au démantèlement du camp de Gdeim Izik, qui avaient demandé, en vain, des examens médicaux afin de prouver les actes de torture qui leur avaient été infligés par la police. Par ailleurs, des étudiants sahraouis ayant organisé des manifestations pour la cause du Sahara occidental avaient été emprisonnés et maltraités, dont l'un deux, Mohamed Berkan, avait été défenestré dans un centre de police avant d'être condamné à un an de prison et à une amende, a ajouté la même source.
Au cours de l'année 2010, «des informations crédibles indiquent que les autorités marocaines empêchaient certains journalistes de rencontrer les activistes sahraouis», insiste le rapport. Le département d'Etat a relevé, en outre, que dans un discours prononcé en novembre dernier, «le roi Mohammed VI avait appelé à une politique ne tolérant plus les personnes qui expriment des opinions favorables à l'indépendance du Sahara occidental». En conséquence, souligne le rapport, «les individus et les médias (marocains) ont recouru à l'autocensure, et aucune opinion n'a, depuis, paru dans les médias soutenant l'indépendance ou un référendum avec l'indépendance comme une des solutions».


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