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Ali Haroun fait le bilan
DROITS DE L'HOMME EN ALGERIE
Publié dans L'Expression le 17 - 04 - 2011

Le modèle des droits de l'homme c'est le modèle espagnol.
Présentant son récent livre intitulé L'Eclaircie» Me Ali Haroun indique que «l'expérience algérienne en matière des droits de l'homme a connu une situation biscornue depuis l'arrêt du processus électoral de 1991», lors d'une conférence de presse animée à la librairie du Tiers Monde. Interrogé sur ses actions à la tête du ministère des Droits de l'homme, allant du mois de juin à décembre 1991, le conférencier expliqua: «Quoi qu'il en soit, il y a eu des hauts et des bas en matière de droits de l'homme dans le pays. Mais je dirais que nous n'avons pas pu faire tout ce que nous voulions», tout en se montrant, toutefois, satisfait de son action. A une question de L'Expression sur le meilleur moyen de faire avancer les droits de l'homme en Algérie, Me Ali Haroun répond: «Le meilleur moyen c'est suivre le modèle espagnol. C'est-à-dire, que l'organisme chargé des droits de l'homme doit dépendre de l'Assemblée populaire nationale à laquelle il rendra compte de ses activités. Mais il va falloir encore élire une assemblée propre et transparente pour assumer la mission qui lui (serait) fixée», explique-t-il.
La liberté d'expression a été évoquée succinctement. «Les journalistes ont un pouvoir énorme à travers leurs écrits», selon Me Ali Haroun. Il est très difficile de faire la part des choses entre «l'information et la diffamation».
«C'est à l'organisme des journalistes de définir l'information et la diffamation. A défaut d'organisme spécialisé dans ce domaine, c'est aux journalistes eux-mêmes de savoir faire la part des choses, en disant la vérité sans enflammer l'opinion publique» a souligné Me Haroun. Concernant le discours du président de la République, Me Ali Haroun évita d'en parler dans le détail.
«On ne peut rien dire après 24h de son discours. Il faut attendre pour voir la réalité», dit-il. Sur la question de la révision de la Constitution, le juriste ira droit au but. «Depuis 1962, il n'y a jamais eu de Constitution digne de ce nom. D'abord, il faut des élections libres et transparentes pour pouvoir juger de la qualité et l'importance de la Constitution», a précisé Me Haroun. Aux USA, il y a une seule Constitution depuis 1776.
En France, il y a eu cinq Constitutions depuis la Révolution de 1783. «Même s'il y a nécessité de révision, cela concerne quelques amendements», souligne-t-il.
Dans le sillage du discours du Président Abdelaziz Bouteflika, Abdelhamid Mehri, une des personnalités influentes du champ politique algérien, se prononce: «Le discours du Président est concentré sur la révision des textes. Cet état de fait porte à dire que le discours occulte la grande réalité du pays», a-t-il expliqué.
Le régime prouve, une fois de plus, son incapacité à répondre aux aspirations du peuple, selon M.Mehri. Notre insistance à en savoir plus sur le discours, s'est avérée sans résultat. «Ce que j'ai à dire, je l'ai exprimé», a-t-il répondu à notre sollicitation. Le discours du président de la République a fait réagir de nombreux spécialistes.


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