Apparemment, les Kabyles ne sont pas près de lâcher le trophée remporté l'année dernière de fort belle manière après le double exploit réalisé dans un premier temps à Casablanca puis confirmé, hier, au stade du 5- Juillet. En effet, d'aucuns estiment que les Canaris ont assuré leur qualification à Casablanca, il y a de cela une quinzaine de jours, se plaçant du coup à deux longueurs du sacre final. La rencontre d'hier soir, loin d'être une simple confirmation pour la formation kabyle, s'est jouée dans un esprit de sérénité et de rigueur de la part des deux équipes. La qualification a été longue à se dessiner. En effet, dès le coup de sifflet initial, les Marocains, sous la houlette d'Abrami, se ruèrent à l'assaut des bois gardés par le revenant Bougherara. Une tactique qui a failli faire mouche à plusieurs reprises n'etait la vigilance de l'axe central composé de Zaafour et de Driouèche. Si l'équipe de la ville des Genêts a enregistré pour cette manche le retour de Bougherara et de Dob ; à l'inverse le coach widadi, le Français Lozano, a dû se passer des services de Bencherifa et Bencheikh. Mais cela n'a pas empêché la formation widadie d'exercer un pressing sur les camarades de Belkaïd. De son côté, la JSK a opté pour un schéma tactique basé sur les contre-attaques. Et cela dans le but de sauvegarder le score du match aller. D'ailleurs, sur l'une de ces actions, Bezzaz est fauché à la limite de la ligne de touche. C'est un coup franc que le capitaine Benhemlat exécute, directement vers le même Bezzaz qui trompe la vigilance du keeper Laâradj, à la suite d'un flottement de la défense (15'). Loin de baisser les bras, les camarades du Brésilien Alexandre occupent littéralement le camp kabyle, mais sans toutefois arriver à inquiéter Bougherara. Bien au contraire, c'est Bendahmane qui a failli aggraver la marque à la 40'. Son tir, à ras de terre, a rasé le poteau gauche de Laâradj. En seconde période, la rentrée de Dob à la place de Berguigua n'apporte pas le plus attendu en attaque. Malgré quelques essais de Bendahmane, la JSK n'est jamais arrivée à inquiéter le gardien Laâradj. De leur côté, les Widadis, hormis la tentative de Kadouri qui a vu son coup de tête s'écraser sur le poteau gauche de Bougherara, n'ont jamais inquiété ce dernier qui a passé une soirée tranquille. Sentant le poids du match, le coach Mouassa a fait rentrer Meghraoui et Benkaci à la place de Abaci et Bendahmane pour aider un tant soit peu la défense kabyle. Une défense qui a tenu le coup et qui s'est même permis d'apporter un plus à l'attaque par l'intermédiaire de Raho et Benhemlat. C'est ainsi que la partie s'achève avec la qualification en demi-finales des Canaris qui ont toujours été les dignes représentants du football national. Il reste, maintenant à bien préparer les prochains rendez-vous pour cette équipe qui vise un cinquième titre. Un challenge à la portée de la JSK qui aspire à confirmer son statut de club le plus titré d'Afrique.