Deux jours après le terrible drame qui a secoué le campus mostaganémois, des professeurs, à travers plusieurs universités du pays, ont exprimé leur consternation en observant une minute de silence, voire même un arrêt de travail d'une heure, dans certaine universités. Le Conseil national de l'enseignement supérieur (Cnes) a convoqué une assemblée à Mostaganem et appelé à trois jours de deuil national à partir d'aujourd'hui. Cette décision a été prise comme première alternative en attendant une AG avec tous les membres du bureau national qui se déroulera mercredi prochain à Tizi Ouzou. “Nous ne pouvons rester les bras croisés devant cette montée de violence à l'intérieur de l'université. Nous allons toucher toute la famille universitaire, notamment la tutelle et les associations estudiantines pour débattre de ce problème”, a déclaré M. Rahmani, secrétaire général du Cnes. “Rien ne peut justifier le meurtre ou l'agression d'un enseignant. Il faut remonter à la source du problème pour trouver des solutions qui améliorera la situation des universités et diminuera la violence au sein de ces structures qui doivent rester comme un lieu de savoir et non un lieu d'affrontements”, a conclu le premier responsable du Cnes. Nabila Afroun