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Le legs de George Bush à son successeur
Une crise financière sans précédent, deux guerres et plusieurs conflits
Publié dans Liberté le 03 - 11 - 2008

Durant deux mandats, le républicain George Walker Bush aura déclenché deux conflits armés en Afghanistan et en Irak, ravivé le contentieux avec Pyongyang, Damas et Téhéran, et, pour couronner le tout, une crise financière qui remet en cause tous les fondements de l'économie capitaliste.
Le quarante-quatrième président des Etats-Unis, Barack Obama ou John McCain, devra se retrousser les manches pour espérer maintenir Washington dans sa position de superpuissance. Il faut dire que la tâche ne s'annonce guère de tout repos au vu de l'affaiblissement et de la remise en question de l'influence américaine dans le monde, notamment depuis l'apparition de la crise financière. Nombreuses sont les voix qui se sont élevées pour contester le leadership américain, à commencer par Moscou. Selon un groupe de travail de l'université de Georgetown, désormais : “Le leadership moral et la compétence des Etats-Unis à prendre les bonnes décisions continueront à être des sujets d'interrogations, à l'intérieur des frontières américaines comme à l'étranger.” À trop vouloir faire des Etats-Unis le seul maître de la planète, en usant à tout bout de champ de la puissance militaire, George Bush a plongé son pays dans des conflits militaires inextricables, comme c'est le cas en Afghanistan et en Irak, où les forces des coalitions dirigées par les Américains n'arrivent toujours pas à rétablir la paix. Les talibans afghans et les insurgés irakiens, auxquels s'est jointe la nébuleuse El-Qaïda d'Oussama ben Laden, mènent la vie dure aux GI'S et autres marines. Il ne se passe pas un jour sans qu'ils fassent, eux les soldats des régimes locaux, l'objet d'attentats suicide et d'attaques armées. En effet, en Afghanistan, la situation est encore plus confuse en cette année 2008, qui aura été la plus sanglante depuis le renversement par les Etats-Unis du régime taliban il y a sept ans. Alors que l'opinion publique américaine souhaite le retour rapide au pays des soldats déployés en Irak et en Afghanistan, Bush laisse à son successeur le soin de gérer un contingent de 145 000 hommes, présents sur le sol irakien et ceux installés à Kaboul et ses alentours.
Il sera difficile de mettre un terme à ces deux guerres, qui se sont transformées en bourbiers pour l'armada US. L'autre héritage, tout aussi lourd, est cette guerre contre le terrorisme lancée après les attentats du 11 septembre 2001. Il a mis en avant les grands principes, comme la propagation de la liberté et la nécessité de remporter le “combat idéologique” du XXIe siècle, pour justifier la guerre en Irak, mais l'argument des armes de destruction massive qu'aurait possédées Saddam Hussein et des liens qu'il aurait eus avec El-Qaïda s'est révélé sans fondement. Premier président américain à avoir appelé de ses voeux la création d'un Etat palestinien, George Bush a là aussi déçu.
Il est également parvenu à crisper les relations avec Moscou et Islamabad, et surtout les rendre intenables avec l'Iran. La cerise sur le gâteau est incontestablement cette crise économique sans précédent depuis celle de 1929, des prévisions en hausse du chômage et un déficit budgétaire qui pourrait s'élever à mille milliards de dollars en 2009. Ainsi, le prochain président des Etats-Unis trouvera son bureau enseveli sous une montagne de dossiers inachevés, auxquels il faudra trouver des solutions pour espérer redorer le blason terni des Etats-Unis.
En dépit de tout cela, il part l'esprit tranquille avec le sentiment du devoir accompli, comme le démontrent ses déclarations : “Je crois qu'on se souviendra de moi comme d'un type qui a dû faire face à de durs problèmes et je les ai attaqués de front, j'ai essayé de ne pas me détourner.” Avant d'ajouter : “Je me suis montré ferme, et j'ai pris mes décisions en me fondant sur des principes, pas sur le dernier sondage Gallup.” Il a conclu par : “Vous savez quoi ? Je serai mort avant qu'ils (les historiens) finissent par s'entendre sur mon administration parce qu'il faut un moment pour écrire la véritable histoire d'une administration.”
M. T.


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