Résumé : Yasmine se réveille très tard dans une chambre d'hôtel et constate qu'elle avait dormi toute une journée sans s'en rendre compte. Elle a une mine chiffonnée et une migraine la taraudait. 17iéme partie À ce moment précis, la porte de la chambre s'ouvrit, et une vieille femme fera son apparition. À la tenue qu'elle arborait, et au seau d'eau et frottoir qu'elle portait, Yasmine reconnu une femme de ménage. - Bonsoir ma fille… si vous permettez, c'est pour mettre un peu d'ordre dans la chambre. Yasmine se retourne indulgente : - Oui bien sûr… Faites… d'ailleurs je ne vais pas tarder à partir… euh. Tout à coup ses yeux se remplissent d'un torrent de larmes. Elle se jette sur son lit, et se met à sangloter à fondre l'âme. Une main apaisante vint lui caresser les cheveux. - Du calme, du calme, ma fille… vous êtes si jeune… vous n'avez donc pas de parents ? C'était la femme de ménage qui parlait. Yasmine se sentit soudain en confiance en présence de cette bonne femme. Une affection toute maternelle se dégageait d'elle. Une onde de chaleur l'envahie. Elle s'asseoit sur son lit, et la femme lui tend un mouchoir. Yasmine s'essuie les yeux, renifle et pousse un soupir. - Mais que faites-vous donc dans cette caverne de loups mon enfant ? Vous avez l'air si innocente et surtout une fille de bonne famille. Yasmine eut soudain une pensée pour ses parents qui doivent se ronger les ongles à son sujet. - Je… heu… Je sais… J'ai été invitée à dîner par un ami. - Un ami ? - Oui un ami… Riad N.… Vous connaissez ? La vieille femme hausse la tête et sourit ironiquement. - Il a de la chance celui-là, les filles le suivent comme son ombre. - Il doit avoir beaucoup de petites amies, n'est-ce pas ? - Riad n'a pas d'amis… ni des hommes ni des femmes… Il a des intérêts… que des intérêts… C'est un esclave de l'argent, et un jouisseur invétéré, en somme un égoïste sans pareil. Yasmine regarde la bonne femme un moment. Et si ses propos étaient vrais ? Elle se lève, cherche son sac à main, qu'elle découvre sur la commode, et l'ouvre. Elle y découvre le flacon de parfum offert la veille par Riad. Y. H. (À suivre)