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“Une femme en colère”
Publié dans Liberté le 20 - 11 - 2004

RéSUMé : Nabila n'est plus la même depuis les derniers évènements ; d'ailleurs sa famille le remarque mais elle ne leur confie rien. Elle s'efforce d'avoir le sourire devant sa belle-famille. Boualem la surprend en invitant, chez eux, sa sœur. Il ne lui en a pas parlé avant. Elle prend cette initiative pour de la provocation…
Boualem ignore durant toute la fête sa femme. Nabila le prend très mal. Elle lui aurait certainement fait des remarques s'ils n'étaient pas entourés de sa famille. Très mal à l'aise, elle prétextera une migraine. Elle ira dans sa chambre et Boualem ne la surprendra pas. lI ne la rejoindra pas avant le milieu de la nuit. Elle feindra de dormir. Elle a beau avoir le cœur gros, elle préfère attendre qu'ils soient rentrés chez eux pour lui dire ce qu'elle pense de son comportement. Elle sait que si elle le faisait maintenant, leur discussion risque de se transformer en querelle et sa belle-famille s'en mêlerait inévitablement. Jusqu'au petit matin, elle fera mine de dormir. Il est à peine sept heures lorsqu'elle se lève. Boualem a du mal à se réveiller après avoir veillé aussi tard. Il est grognon. Jamais depuis qu'elle le connaît, elle ne l'a vu dans cette humeur.
- Je travaille l'après-midi. On peut faire la grasse matinée, dit-il. On a tout le temps devant nous.
- Pas moi, rétorque Nabila en s'habillant. Je reçois des commandes aujourd'hui.
- Tes employés s'en chargeront, rétorque-t-il ramenant le drap au-dessus de la tête.
- Je pars avant. Tu es libre de faire la grasse matinée. À plus tard.
Nabila part sans prendre de café sans même dire bonjour à ses beaux-parents qui étaient déjà levés. En voiture, elle appelle Mouloud au risque de le réveiller. C'est sa femme Imène qui répond. Comme elle s'en est doutée, “ils sont encore au lit”.
- Je m'excuse de vous déranger, lui dit-elle. Est-ce que je peux te demander un service ?
- Oui, tu t'es encore querellée avec ton mari ? ll n'est pas rentré hier soir ? demande Imène. Tu voudrais qu'il parte à sa recherche ?
- Non, il le trouvera à son travail, répond Nabila. Je voudrais qu'il lui parle. J'ignore ce que mon mari a en tête.
- Bien, je le lui dirai.
Nabila est convaincue que sans l'aide de Mouloud, elle ne comprendra pas ce qui arrive à son mari. Depuis le soir où elle l'a découvert ivre, tout a changé entre eux. ll y a eu cassure. Elle n'est pas visible mais elle la sent.
Elle en est de plus en plus convaincue au courant de la journée car le Boualem qu'elle connaît n'aurait pas repris le service sans être passé lui dire bonjour. Il aurait pu appeler. Elle lui reproche bien des choses. ll prend apparemment du plaisir à la contrarier.
Il est près de dix-huit heures lorsque Mouloud l'appelle sur son portable.
- Est-ce que tu peux sortir maintenant ?
- Oui, répond-elle après une brève hésitation. Est-ce que tu as vu Boualem ?
- Oui, d'ailleurs, je voudrais te parler de lui, lui dit Mouloud.
- Tu ne sais pas s'il va rentrer à la maison ?
- Je ne sais pas, mais je ne te retiendrai pas longtemps, lui promet-il. Tu viens maintenant ?
- Où ?
- Je suis dans le salon de thé d'en face, je t'y attends.
Nabila part avant la fermeture du salon de coiffure. Mouloud a déjà commandé des cafés et des gâteaux. Elle prend place en face de lui et attend qu'il parle sans qu'elle ne lui pose de questions. Elle goûte au café puis aux gâteaux, se rappelant qu'elle a passé la journée à jeûn. Mouloud la regarde manger et ne dit pas un mot.
- Alors ? demande-t-elle entre deux bouchées.
- J'attends que tu aies fini, répond-il. Je ne voudrais pas te couper l'appétit.
(À suivre)
A. K.


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