“El-Merdja” ! Hurle le receveur à l'appoint en survêtement de sport. Non ! Qu'il s'agisse d'un de ces bus qui avance avec peine qui s'est embourbée dans les marais des hauteurs du chemin Sfindja, cela aurait été un moindre mal et pas une perte pour un sou, comparée au coup de ciseau donné dans le patrimoine immatériel. Mais de l'arrêt fixe tout simplement, connu autrefois de l'ancien personnel de bord de l'ancienne Régie syndicale. Ainsi donc, l'appellation de l'immeuble de la Résidence du boulevard Bougara d'El-Biar s'est diluée dans la Merdja. Mais passons, puisqu'à quelques aberrations de là et en contrebas du mythique Ecusson Bleu, il y a l'autre escale tout aussi insensée. Voir celle de la… “Caisse” de… retraite, comme pour mieux rappeler l'arrêt à ses passagers croulants. Faut-il en rire de ces inepties qu'ambitionne d'écorcher Alger à tout jamais de ses noms de lieux ou en vouloir à la prétendue autorité de régulation de transport de wilaya, pour ne pas avoir initié ces malheureux à la lecture du guide d'Alger. Quoi qu'il en fut, c'est l'autre perversion qui s'est faufilée lors de l'ouverture du secteur du transport urbain aux supposés opérateurs économiques privés. N. D.