Il y a du bon dans la pluie pour nous aider à écarquiller nos yeux sur le chemin pavé de mauvaises inattentions du beylicat. Dieu ! Et de l'étourderie ! Il y en a en veux-tu, en voilà. Et à propos du dernier impair en date, la… “tuile” toute fluide celle-là, s'était déversée du toit d'un… bus qui ne tient qu'à un fil de fer. Cette rafraîchissante douche écossaise a suffi au courroux de ce duo de dames pour tourner illico-presto les talons. C'est vrai qu'elles en ont eu pour leur… “argent” ces malheureuses, qui n'avaient d'autre alternative que de regagner, la mort dans l'âme, le plancher des vaches tout aussi trempé de la station. S'agissant du dédain qui tue, le coup de grâce viendra du receveur et de son chauffeur qui n'eurent pas le moindre mouvement de compassion envers ces malheureuses. Pis et à notre question s'il envisageait de remédier à la fuite d'eau, le préposé eut pour toute réponse : “Normal que tout ça” et qu'il étaya d'un révoltant revers de main avant de mettre le cap vers la Place des Martyrs. Curieux dilemme où l'inadvertance, qui a échappé au contrôle technique automobile, s'est révélée dans toute sa laideur et sa froideur sur autrui. Seulement, la négligence est un moindre mal, comparée à l'indifférence d'autres passagers. Donc et d'ici qu'il y ait la révolution au pied des quais, force est de reconnaître que l'usager est l'unique dindon de la farce. Bien sûr qu'il n'y a que du bon dans la pluie pour nous dire tout le mal que nous a inoculé la prétendument autorité de régulation du transport de la wilaya d'Alger. Nazim Djebahi