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L'ONIL sommé de résoudre le problème à fin mars 2009
Retard dans le paiement des subventions à la production de lait
Publié dans La Tribune le 01 - 03 - 2010


Photo : S. Zoheir
Par Ziad Abdelhadi
Les retards de paiement des subventions octroyées par le Fonds d'aide à l'intensification de la production laitière qui est de 12 DA/litre de lait cru livré, a suscité des inquiétudes au sein de la corporation des producteurs de lait cru au point de créer un mouvement de protestation chez les professionnels de la filière lait. Ces derniers n'ont d'ailleurs pas manqué d'afficher leur mécontentement à la tutelle. Ils ont fait savoir par la voie de l'Association des roducteurs de lait cru que cette situation de non-paiement de subventions leur est difficile à gérer, soutenant que les retards engendrent un déséquilibre dans le financement de leurs activités. C'est pourquoi, ils ne cachent pas leurs appréhensions quant à l'avenir de la filière si les blocages en question perdurent. «Déjà fragilisés par le manque de régulation dans l'approvisionnement d'aliments de bétail ou de produits vétérinaires et peu, voire non, soutenus par les banques dans le processus de développement de leur activité, les éleveurs mettent en garde contre la mise à mort de la filière si la subvention en question n'est pas versée dans les délais. Pis, il est à craindre que, si la lenteur dans l'exécution des paiements perdure, la démobilisation s'installe dans l'esprit des éleveurs avec pour effet immédiat de maigres performances en matière de rendement dans les étables», nous ont expliqué des acteurs de la filière joints par téléphone. Nos interlocuteurs nous ont fait savoir également qu'ils ont tenté d'en savoir un peu plus sur les raisons de ces retards en s'adressant directement à l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL) car estimant que le blocage ou la lenteur d'exécution dans les paiements réside au niveau de l'ONIL. Cet office qui, rappelons-le au passage, s'est vu attribuer depuis le mois de mars 2009 la mission de gérer les subventions prévues pour la filière. En clair, l'office procède au versement de toutes les subventions aux laiteries et ces dernières se chargent de la compensation des producteurs (12 DA/litre) et des collecteurs (5 DA/litre). La réponse de l'office, selon nos interlocuteurs, a été plutôt vague. Et pour preuve, «l'office se contente de nous rassurer que nous allons être payés sans pour autant nous avancer une quelconque date», nous ont affirmé nos interlocuteurs. Cependant, ce nouveau mécanisme, à travers lequel l'ONIL a remplacé les Directions des services agricoles de wilayas (DSA) dans la gestion de la subvention du lait, a connu une régularité dans son fonctionnement au cours des premiers mois de sa mise en œuvre. Mais depuis novembre 2009, ce n'est plus le cas. Et pourtant, il y a quelques mois, les responsables de l'ONIL affichaient de grandes ambitions pour booster la filière et «mettre en place, dès le début 2010, un programme efficace pour l'intensification de la production locale et réduire la facture d'importation de la poudre», avait déclaré dans l'une de ses sorties médiatiques M. Bouziane, directeur du développement de la filière laitière au niveau de cet office.

Pourquoi donc ce blocage dans le paiement des subventions ?
Il semblerait que l'ONIL, principal instrument de régulation de la filière, ne soit pas encore en capacité de régler tous les paiements dans les délais ou bien ne s'est pas vite adapté à sa nouvelle mission. Devant une telle impasse, il fallait, bien sûr, que les choses changent, car tous les efforts consentis par les pouvoirs publics en vue d'intensifier la production de lait cru risquent de tomber à l'eau. Un cas de figure à éviter. Le ministère de l'Agriculture a, de ce fait, réalisé tout l'impact négatif des suites du retard dans les paiements des primes d'encouragement à la production de lait cru, ce qui d'ailleurs serait regrettable après avoir consacré des milliards de dinars à l'effet de booster la production locale. Et, par voie de conséquence, nous épargner de lourdes factures d'importation. Fallait-il donc assister à la destruction de l'ensemble de la chaîne de production de lait à cause d'une difficulté financière (ndlr :
retard de paiement des primes de production de lait cru) ? En tout état de cause, le ministère de l'Agriculture a compris et a relevé l'urgence de mettre fin à cette situation de retard dans les paiements des subventions. La semaine dernière, le premier responsable du secteur est passé à l'acte en organisant une réunion de coordination sur la filière lait. M. Rachid Benaïssa a, lors de ce rendez-vous, expliqué aux représentants de l'Association des producteurs de lait cru et aux responsables de la filière lait que les retards de paiement enregistrés depuis quelque mois sont dus au fait que l'office ne s'est pas adapté au nouveau système de paiement des primes mis en place en juillet 2009. Et d'attribuer aussi les retards au nombre important des éleveurs concernés
(13 000), des laiteries (90) et des collecteurs (650). Toutefois le ministre a déclaré : «Nous avons donné instruction aux cadres de l'office de résorber les retards et de résoudre cette situation d'ici fin mars.» Une telle décision, si elle s'applique à la lettre et selon le délai prescrit, libérera sans aucun doute les producteurs de ce problème de retard, leur permettra de se consacrer uniquement à leur activité et de la sorte obtenir de meilleurs rendements dans leurs étables respectives. Ce qui rendra moins lourde notre facture d'importation de poudre de lait. C'est là tout l'enjeu à venir.


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