Le groupe Total, l'une des premières compagnies pétrolières dans le monde qui figure parmi les participants importants à l'exposition internationale sur le pétrole et le gaz, est sur le point d'accroître ses investissements en Algérie. “Total est en attente du feu vert d'Alnaft pour développer le champ de gaz sec de Timimoum”, nous a indiqué Jean-Louis Barjolie, le directeur général de Total Algérie. Ayant présenté son dossier à cette agence, elle attend en d'autres termes la décision de commercialité qui lui permet de développer le gisement situé au Sud-Ouest, en partenariat avec Sonatrach et Cepsa. “Les réserves récupérables sont estimées à 25 milliards de mètres cubes de gaz”, a-t-on appris auprès d'une source sûre. Concernant l'exploitation du champ de gaz humide de TFT, situé au Sud-Est en partenariat avec Sonatrach et Repsol, “les travaux de boosting permettent de maintenir le niveau d'extraction du gisement et de prolonger la phase plateau de quatre ans”, a ajouté le premier responsable de Total Algérie. Ce champ mis en service par les trois partenaires, à la fin des années 90, continue à produire 18 millions de mètres cubes/jour de gaz. Total est satisfait du partenariat avec Sonatrach. “Ça marche bien”, a affirmé Jean-Louis Barjolie, allusion au travail commun entre les équipes constituées entre les deux compagnies. Dans le domaine de la pétrochimie, les négociations sont en cours pour finaliser l'accord ferme relatif à la réalisation par Total, en partenariat avec Sonatrach, du complexe de vapocraquage d'éthane qui sera implanté à Arzew, d'un coût estimé à 3 milliards de dollars, a indiqué un responsable de Total Petrochemicals. K. R.