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La griffe de Hadjar
Coup de force contre les mouhafadhas
Publié dans Liberté le 08 - 06 - 2003

L'ambassadeur d'Algérie à Téhéran, qui a demandé au président de la République de le décharger de ses fonctions, affirme que “le FLN n'a jamais accepté la langue amazigh dans la Constitution et encore moins la modernité de Hachemi Chérif et celle des archs”.
Rentré de Téhéran depuis quelques jours, Abdelkader Hadjar semble décidé à en découdre avec le secrétaire général du FLN, Ali Benflis. Dans une déclaration qu'il a fait hier à Liberté, l'ex-membre du comité central reconnaît son implication dans les événements dont ont été le théâtre, depuis le week-end dernier, les mouhafadhas du parti. L'ambassadeur d'Algérie en Iran souligne d'emblée que l'ancien Chef de gouvernement a organisé “un congrès sur mesure en ramenant des militants qui n'ont pas été élus à la base et des fonctionnaires de l'administration”. La liste de reproches qu'il fait au secrétaire général du FLN est longue.
Ce dernier, dira-t-il, “n'a pas distribué les documents du congrès aux membres du comité central et aux congressistes”. Et jusqu'à aujourd'hui, les textes n'ont pas été rendus publics, de même que la liste des membres du comité central, ajoute Abdelkader Hadjar qui précise que “beaucoup de responsables de cette instance n'ont jamais été des militants du FLN”. Notre interlocuteur ne semble pas, par ailleurs, prêt à pardonner à Ali Benflis le fait qu'il ait été élu par le congrès pour une période de cinq ans.
À la question de savoir pourquoi il a attendu jusqu'à ce jour pour critiquer le déroulement du congrès, il affirme que “le texte concernant le statut n'a pas été remis aux congressistes”. “Benflis a abusé de notre confiance”, enchaîne Hadjar qui estime qu'“a présent, les contestataires ont toutes les données qui leur permettent de s'organiser et récupérer le parti". Benflis, indique encore Hadjar, est “un pirate qui s'est emparé de l'appareil du parti”. Chose qui, selon lui, a amené “les militants à se mobiliser dans plusieurs wilayas pour le faire partir lui et certains membres de son équipe”. Il relève que “le secrétaire général du FLN a envoyé dernièrement des lettres aux kasmas pour le plébisciter”. Pour Hadjar, Benflis “ne s'est jamais comporté comme un chef de l'exécutif d'un parti majoritaire”. “Pourquoi n'a-t-il pas présenté sa démission alors qu'il disait que le chef de l'Etat entravait ses activités ?”, s'interroge-t-il. Il soulèvera une autre interrogation portant sur “les raisons qui ont poussé l'ancien Chef de gouvernement à accepter les ministres qui n'appartiennent pas au FLN dans son équipe”.
Les attaques de Hadjar contre Ali Benflis sont d'une extrême virulence. Il va jusqu'à le traiter “d'esclave qui a accepté l'esclavagisme”. Et d'enchaîner :“Il a toléré des ministres non FLN et a même ordonné aux députés du parti à voter des textes contraires à leurs principes”, ajoute l'ambassadeur qui souligne avec insistance : “Depuis quand sommes-nous pour l'amazigh comme langue nationale dans la Constitution ? Depuis quand le FLN est pour la modernité de Hachemi Chérif ou celle des archs ?” (...) “Notre parti, ajoute Abdelkader Hadjar, n'a jamais adhéré à ces principes”, déclare-t-il en substance.
À propos des attaques contre les mouhafadhas, notre interlocuteur qui nie d'abord le coup de pouce de l'administration, affirme que “l'action est le fruit d'une large concertation avec les militants, les mouhafedhs et les députés qui ne baisseront pas les bras jusqu'à la récupération du parti pour organiser un autre congrès”.
D'ailleurs, indique-t-il, "des lettres sont adressées au ministère de l'Intérieur pour demander l'annulation des résultats du congrès”. Abdelkader Hadjar, qui reproche à Benflis d'avoir fait “du FLN qui est au pouvoir un parti d'opposition”, a révélé qu'une réunion a eu lieu, avant-hier, pour continuer l'action “des assauts pacifiques” contre les structures du parti.
S. R.


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