Le Parti des travailleurs (PT) a appelé à une révision de la question de la privatisation des entreprises publiques relevant de secteurs névralgiques et plaidé pour la prise de “mesures politiques et sociales à même de rétablir la confiance” du citoyen. Dans un communiqué rendu public jeudi à l'issue d'une session ordinaire de son secrétariat politique tenue la veille, le PT a estimé que la prise de “décisions audacieuses”, à l'approche des élections présidentielles, contribuera à “raffermir la cohésion sociale (...) et à réunir les conditions pour la confrontation entre les programmes des candidats, pour le respect du libre arbitre, et donc de fermer la porte devant toutes les manipulations”. Concernant la cession, selon lui, de 50% du terminal du port d'Alger et de celui de Djendjen (Jijel), le PT a indiqué joindre sa voix à celle du syndicat des dockers pour “rétablir la souveraineté nationale sur ce secteur névralgique et de sécurité nationale”. Par ailleurs, selon le secrétariat politique du PT, la cession totale de l'usine Alver à une entreprise française est un “bradage scandaleux” et se situe “en contradiction avec les décisions du Conseil des ministres”. Le parti a dans ce contexte appelé au gel de la loi 01/04 portant privatisation des entreprises. R. N.