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Le pouvoir à l'index
COUP DE FORCE CONTRE LES MOUHAFADHAS
Publié dans Liberté le 10 - 06 - 2003

“Certains cercles du pouvoir sont derrière ces agissements”, déclare Ali Mimouni, membre du comité central du FLN, dans un entretien accordé à Liberté.
Liberté : Depuis quelques jours, votre parti fait l'objet d'attaques contre ses structures locales par d'anciens responsables du FLN qui remettent en cause le huitième congrès.
M. Ali Mimouni : Je voudrais d'abord m'élever contre l'exploitation éhontée et scandaleuse de la conjoncture difficile et le deuil que traverse notre pays. Par ailleurs, il faut attirer l'attention que les quelques mouhafadhas qui ont fait l'objet d'invasions ou d'attaques mafieuses sont situées dans les chefs-lieux de wilaya. Ces attaques sont diligentées par des cadres supérieurs de la nation.
Ce sont des ministres et des ambassadeurs qui sont impliqués dans des activités inqualifiables. Pourtant, ils sont nommés par décrets présidentiels.
À ce titre, l'Etat algérien les rétribue pour des missions nobles auxquelles ils doivent consacrer tout leur temps en contrepartie des salaires confortables qui leur sont versés. Il faut noter que ces personnes sont guidées par un esprit vindicatif parce qu'elles n'ont pas été retenues au comité central ou au bureau politique à l'issue du dernier congrès. Un congrès auquel ils ont participé et qu'ils ont approuvé, au moins par leur silence lors des travaux.
Pourquoi affirment-ils alors que tout a été fait en catimini ?
Le ministre de l'Agriculture, M. Saïd Barkat, était lui-même membre de la commission de préparation du congrès. Lors de la tenue de ce dernier, il avait même lu une déclaration dans laquelle il vantait le bon déroulement des travaux et souhaitait sa réussite. Il s'était aussi porté candidat au comité central. Quand à Son Excellence Monsieur l'ambassadeur d'Algérie, Abdelkader Hadjar, lui aussi a pris part au huitième congrès sans souffler un mot sur la manière avec laquelle il a été mené. La question qui se pose, en effet est de savoir comment trouvent-ils tout le temps nécessaire pour se consacrer à des activités mafieuses antidémocratiques et contribuer à la remise en cause du pluralisme politique, ainsi que la construction de la démocratie qui vient juste de commencer dans notre pays. S'ils ne sont pas rappelés à l'ordre, c'est parce qu'ils bénéficient de la complaisance de certains cercles du pouvoir. Ces dérives sont inquiétantes.
Qu'est-ce qui les pousse, selon vous, à s'acharner de cette manière contre les résultats du huitième congrès alors que, pendant ses travaux, personne n'a trouvé à redire ?
Je suppose que l'une des raisons de leur silence à cette époque est le fait qu'ils attendaient d'abord l'annonce de la liste des membres du comité central, l'instance suprême entre deux congrès.
C'est en apprenant qu'ils n'en font pas partie qu'ils ont décidé de dénoncer la direction nationale. Il y a aussi le fait que le congrès a décidé à l'unanimité de s'extraire à toute tutelle pour mieux s'intégrer au paysage politique pluraliste qui se construit dans notre pays.
Ce qui n'a certainement pas été du goût de ces personnes. J'ajouterais que ce sont le renouveau, le rajeunissement et la fin de règne du “tassement par le haut” qui ne leur conviennent pas.
Des déclarations de hauts responsables du parti font état, ces derniers jours, de l'implication de l'administration dans les agressions contre les mouhafadhas. Pouvez-vous nous donner plus d'explications ?
Il est évident que ces actes d'agression concoctés, voire prémédités, n'auraient pas pu avoir lieu sans la complicité de certains responsables de l'administration.
L'enjeu de ce conflit serait l'élection présidentielle de 2004 et le FLN fait objet de convoitises…
Je crois qu'en ce qui concerne cette question, le huitième congrès a tranché en annonçant clairement que le FLN est jaloux de son autonomie. Maintenant, si ces agressions dont il est victime entrent dans le cadre d'une précampagne électorale, elles n'honorent pas leurs auteurs. Ils sont en totale contradiction avec ce que requièrent la légalité et le civisme.
Par ailleurs, il est évident que c'est le congrès extraordinaire qui tranchera la question du candidat du FLN à l'élection présidentielle de 2004. Pour ma part, je considère que ces attaques contre notre parti confortent la solidarité entre les militants et consolident la cohésion du parti du FLN derrière son secrétaire général. Ce qui est dans les usages de la pratique politique dans tous les partis politiques sur la planète Terre, de gauche, du centre ou de droite, c'est que, quand il s'agit d'élection, le plébiscite et le soutien vont vers la candidature du premier responsable du parti. En ce qui concerne le FLN, il s'agit bien du secrétaire général du parti, Monsieur Ali Benflis.
Vous ne craignez pas que les contestataires reprennent les commandes du parti ?
Je déplore ces agissements. Je suis convaincu que le FLN issu du huitième congrès en sortira vainqueur. Ces agressions n'altéreront ni la sérénité ni la stabilité et encore moins la cohésion du parti.
S. R.


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