Il suffit de quelques gouttes de pluie dans le Grand-Alger pour que les rues et ruelles deviennent un véritable gruyère. Aucun automobiliste n'y échappe de même les piétons qui sont éclaboussés au passage des voitures. Les nids-de-poule et les crevasses sont partout mettant à nue le rafistolage des communes qui recourent à de simples travaux de maquillage des boulevards, des avenues et des petites ruelles de la capitale. Les amortisseurs des véhicules en prennent un coup, obligeant leurs propriétaires à les changer, la mort dans l'âme, car désarmés devant ce phénomène par ailleurs récurrent à chaque période hivernale. Et même les travaux de bitumage (rapiéçage) opérés çà et là ne sont d'aucune utilité, car mal faits. Résultat des courses : il suffit d'une averse ou d'un orage pour que le trou bouché s'ouvre à nouveau.