Relizane À quand la réalisation d'un CEM à Kenenda ? Les 300 élèves de la localité de Kenenda poursuivant leurs études au CEM de la commune-mère de Sidi Lazrag, distante de 6 kilomètres, se font transporter à raison de 150 collégiens par rotation par des bus de transport scolaire. Les deux bus assurant le service ont été offerts dans le cadre de la solidarité nationale et sont dotés d'une capacité de 30 places chacun. Par ailleurs, les parents de quelques filles scolarisées au CEM de Sidi Lazrag refusent de laisser partir leur progéniture avant 7h30 du matin, car craignant les bousculades souvent provoquées par les garçons au moment du départ. À signaler, par ailleurs, que les conducteurs de ces bus, pour leur part, refusent d'assurer la double rotation. Ce problème de transport scolaire remet donc sur le tapis la nécessité de construire un CEM pour la localité de Kenenda, afin de permettre à la génération future une meilleure scolarisation. Loin des désagréments pouvant être à l'origine de la déperdition scolaire, que tentent d'éviter justement les responsables du secteur de l'éducation. N. Aymen Tlemcen Le bâtonnat se dresse contre l'article 24 Les membres du bâtonnat de la cour de Tlemcen se sont réunis, samedi dernier, pour débattre du projet de loi élaboré par le ministère de la Justice pour régir la fonction de l'avocat. Ce projet, principalement l'article 24, ne semble pas avoir l'unanimité des membres, lesquels ont dénoncé sa visée qui va à l'encontre de leur fonction. En effet, cet article, notamment son dernier paragraphe où il est stipulé qu'au cas où l'avocat serait coupable lors de sa plaidoirie d'un quelconque incident qui peut survenir lors de l'audience, celui-ci ne peut exercer sa fonction jusqu'au terme du verdict du conseil de discipline. Le collectif du bâtonnat a considéré ceci comme une entrave à sa fonction car, estiment certains, “c'est là une sanction qui n'a pas lieu d'être, car tout incident qui pourrait survenir peut être réglé par d'autres moyens plus souples dans l'intérêt de la justice, principalement de celui du justiciable lequel a droit à la défense”. À noter que ce projet de loi pour lequel bien des bâtonnats ont adhéré est en préparation voilà 8 années et entre dans le cadre de la réforme de la justice. AMMAMI MOHAMED