La deuxième édition du festival Taghit d'Or du court métrage a été encore une fois éloignée de ces objectifs initiaux. L'absence de plusieurs acteurs nationaux et étrangers a été qualifiée de véritable marginalisation de ceux qui ont donné au 7e art une dimension internationale. Dans la liste des absents, on peut citer Larbi Lakhal, de la wilaya de Béchar, qui a obtenu dernièrement le prix du meilleur film sur la résistance au sud-ouest du pays. Même M. Belghoul Benouda, président du festival arabe du cinéma, a aussi remarqué que le nom du premier responsable du Fennec d'Or n'a pas été cité pendant la cérémonie d'ouverture de cette manifestation culturelle. Economiquement, même pendant ce festival, les habitants de Taghit ne tirent que des broutilles. Les organisateurs de cette rencontre cinématographique ont présenté aux participants des dattes ramenées d'autres régions du pays alors que Taghit est réputée pour ses 21 sortes de cet aliment vital pour les habitants du Sud. En somme, ce festival semble avoir été victime de plusieurs analyses fragiles liées au court terme, sans complément ni grandes perspectives, visant résolument à rendre ce patrimoine touristique de Taghit plus valorisant pour cette localité jusqu'ici négligée. En attendant, ce festival qui n'est pas suffisamment connu au plan national somnole. Il ne cesse de tâtonner à la recherche d'un authentique “Taghit d'or”. Rachid Roukbi