Aujourd'hui comme hier, au Liban, au Golan syrien ou encore aux évènements douloureux nés du viol de l'Esplanade des mosquées par Ariel Sharon, la logique israélienne, forte plus que jamais du soutien politique et militaire de l'Occident qui refuse de distinguer entre le combat des peuples pour leur autodétermination et le terrorisme, continuera de narguer le monde arabe incapable de s'unir sur une condamnation des génocides commis en Palestine. fidèle à sa propagande ultranationaliste, Israël justifie le massacre des Palestiniens dans la bande de Gaza et ce, après les avoir soumis aux situations les plus extrêmes de paupérisation et de marginalisation. En fait, les soldats israéliens ne s'attaquent pas aux Palestiniens, mais aux militants du Hamas, coupables d'avoir créé le désordre dans une région plus petite qu'un mouchoir de poche. Alors Tel-Aviv mobilise les gros moyens : aviation, artillerie et mobilisation des réservistes. La sécurité d'Israël est à ce prix. Elle l'a, d'ailleurs, été tout au long des soixante ans de son existence faite de non-droits, de massacres et de terrorisme d'Etat. Aujourd'hui comme hier, au Liban, au Golan syrien ou encore aux évènements douloureux nés du viol de l'Esplanade des mosquées par Ariel Sharon, la logique israélienne, forte plus que jamais du soutien politique et militaire de l'Occident qui refuse de distinguer entre le combat des peuples pour leur autodétermination et le terrorisme, continuera de narguer le monde arabe incapable de s'unir sur une condamnation des génocides commis en Palestine. Cette logique, Israël l'a toujours cultivée. Israël a de tout temps crié haut et fort qu'il était impossible de négocier avec Yasser Arafat qu'il qualifiait de “terroriste”. Ariel Sharon, ancien Premier ministre avait bel et bien affirmé que “la disparition du fondateur de l'OLP en 2004 allait ouvrir de nouveaux horizons au Proche-Orient”. Mahmoud Abbas dont le charisme manque cruellement dans la poursuite du combat de Arafat n'a pas été à la mesure de contrer diplomatiquement sur le plan international les violations quasi quotidiennes de l'armée israélienne à Gaza et Ariha. Les pays arabes, qui avaient perdu deux guerres contre Israël, en 1967 et en 1973, ont aujourd'hui perdu aussi la guerre diplomatique. Si de 1973 à 1993, l'OLP, seul représentant légitime du peuple palestinien, avait forcé Israël à accepter la négociation symbolisant la victoire de la cause sur la scène internationale, il faut dire que les Palestiniens n'ont pas pu tenir pendant longtemps cette position de force. Les tentatives israéliennes de diviser le mouvement de libération ont fini par créer les scissions qui ont malheureusement anéanti en un laps de temps les avancées réalisées par tant de sacrifices. S. T.