Dans le cadre de la politique pour la sécurité alimentaire, dix mille unités d'élevage seront créées sur tout le territoire national d'ici 2014. C'est ce qu'a révélé, hier, Rachid Bougdoul, responsable au ministère de l'Agriculture et du Développement rural, lors du 20e Congrès national vétérinaire dont les travaux prendront fin aujourd'hui. La rencontre, dont le thème est “le rôle du vétérinaire dans les productions animales et sa place dans le renouveau de l'économie des élevages”, a été organisée par la Société algérienne des médecins vétérinaires (SAMV). Le débat a été axé sur la formation, la pratique et l'adéquation entre elles, l'utilisation rationnelle du médicament vétérinaire. Une conférence sur la notion de vétérinaire-conseil, relative à l'ouverture d'éventuels horizons dans le plan du renouveau agricole et le rôle que pourrait jouer le vétérinaire face aux défis de la sécurité alimentaire, a été donnée à cette occasion. Le docteur Amine Khoudja, président de la SAMV, a déclaré que “devant les défis auxquels fait face le secteur de l'élevage, les vétérinaires doivent jouer un rôle plus actif pour optimiser et améliorer la production. Les spécialistes de la santé animale devront développer leur pratique et ne plus s'arrêter aux soins”. Il estime que “les vétérinaires doivent s'orienter vers le développement des techniques et autres, pour pouvoir surmonter les difficultés”. Au sujet de la sécurité alimentaire, M. Khoudja a affirmé que “la responsabilité du vétérinaire pour accéder à la sécurité alimentaire réside dans l'amélioration et le développement de la qualité des traitements et des soins du bétail”. Selon le président de la SAMV, le vétérinaire est “un acteur important” dans la croissance de l'économie de l'élevage. “Avec cette rencontre, nous espérons sortir avec des orientations bien précises et qu'elles seront prises en considération pour une meilleure gestion et pour pouvoir atteindre tous les objectifs”, a confié M. Khoudja. Par ailleurs, M. Bougdoul a soulevé une série de problèmes dont la question de la rage qui fait toujours… rage, bien que la tutelle ait mis gratuitement des vaccins à la disposition des éleveurs. “Pour cette seule année, 900 000 doses ont été distribuées”, a-t-il certifié. Le responsable du ministère a abordé le problème du manque de fourrières à Alger. Comme il a abordé l'insuffisance de sensibilisation et de recensement des animaux errants. DJAZIA SAFTA