Non content d'avoir autorisé le bureau du SNTE d'organiser son AG à l'intérieur d'un établissement scolaire, le Syndicat de l'entreprise de l'éducation relevant de l'UGTA vient à travers l'organisation d'une conférence qui s'est déroulée au niveau du lycée Idriss-El-Affifi et ce, sous l'égide du secrétariat de l'union territoriale de l'UGTA et en présence de l'ensemble des sections locales du secteur, de dénoncer l'attitude du nouveau directeur de l'éducation. En effet, selon le communiqué qui a sanctionné cette importante rencontre et dont Liberté détient une copie, les représentants des travailleurs de l'éducation exigent du nouveau directeur dont l'installation remonte à quelques semaines d'ouvrir la porte du dialogue. Ainsi, pas moins de neufs points revendicatifs ont été consignés dans ce communiqué, notamment ceux relatifs à la régularisation du contentieux en application des différentes circulaires, l'absence de transparence dans les examens de recrutement et ceux professionnels et tout ce qui touche aux conditions de travail aussi bien des travailleurs que des élèves qui font face au problème d'absence de chauffage, de l'eau qui coule dans certaines salles de classe à travers les établissements existant au niveau de la wilaya ainsi que le point relatif à la revendication de postes de travail pour différents corps. Mais les deux revendications principales et qui ne figurent pas dans le communiqué sont celles relatives aux récentes décisions du directeur de l'éducation comme nous l'a fait savoir l'un des responsables de l'union territoriale de l'UGTA et le secrétaire général de la section de l'entreprise de l'éducation M. Boualem Bensaâd. Il va sans dire que les deux responsables dénoncent l'attitude du directeur qui a permis la tenue d'une AG d'un syndicat autonome qui, selon eux, “ne compte que 3% de l'ensemble de l'effectif global contre 60% d'adhésion au sein de l'UGTA”. Aussi, la récente décision du directeur de l'éducation qui oblige les chefs d'établissement du cycle primaire de fermer les portes à huit heures moins dix minutes a été interprétée comme une violation de la réglementation alors qu'en raison de l'aménagement des horaires de cours qui ne sont plus dispensés le jeudi M. Bensaâd Boualem le SG du syndicat de l'entreprise de l'éducation nous a fait part des absences fréquentes des enseignants et des élèves qui n'ont que deux heures (de 11h à 13h) pour le déjeuner dues à un emploi du temps démentiel imposé durant toute la semaine. Le syndicat de l'entreprise de l'éducation qui revendique “une collaboration étroite avec les partenaires sociaux à travers l'application des textes réglementaires relatifs aux relations de travail dénonce les violations dans ce sens et tient pour responsable l'administration quant aux conséquences qui peuvent en résulter. À défaut, le recours à d'autres moyens et procédures réglementaires n'est pas à écarter”. M. Laradj