Il régnait une effervescence toute particulière, hier matin, au siège de l'APC de Tadmaït, importante commune relevant de la daïra de Draâ-Ben-Khedda dans la wilaya de Tizi Ouzou où les citoyens de Tadmaït ont décidé de fermer le siège de leur municipalité non pas pour s'opposer à la gestion de leur président d'APC, c'est de coutume dans notre pays, mais plutôt pour se solidariser avec le premier magistrat de la commune qui venait d'être traduit en conseil de discipline par son parti politique le FFS qui lui reprochait d'avoir assisté, jeudi dernier, à la coupole du 5-Juillet à Alger, au “show” électoral du président Abdelaziz Bouteflika qui avait annoncé à l'occasion sa candidature officielle à l'élection présidentielle du 9 avril prochain. En fait, sur les quinze présidents d'APC que compte le FFS dans la wilaya de Tizi Ouzou, ils étaient bien huit (Tadmaït, Draâ-Ben-Khedda, Tirmitine, Yattafen, Iboudrarene, Timizart, Akbil et Aït Toudert) à avoir répondu à l'invitation au meeting préélectoral du “candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika” et ce, malgré l'appel au boycott prôné par le parti de Hocine Aït Ahmed. Devant cet état de fait, sur les huit présidents d'APC-FFS de la wilaya de Tizi Ouzou qui ont pris part à cette manifestation aux côtés d'autres P/APC-FFS relevant d'autres wilayas, six d'entre eux auraient déjà comparu devant le conseil de discipline du parti, mais aux dernières nouvelles aucune sanction disciplinaire n'aurait été prise jusque-là par les hautes instances de leur parti le FFS et que deux d'entre autres P/APC attendent toujours leur comparution devant le même conseil de discipline. Par ailleurs, et selon le secrétaire national du FFS chargé des affaires politiques, aucun élu du parti au niveau de la wilaya de Béjaïa n'a pris part à la cérémonie d'annonce de la candidature de Abdelaziz Bouteflika. M. H./L. Oubira