Batna Arrêt des cours aux lycées ! Les lycées de la wilaya de Batna sont en arrêt de cours depuis ce matin, mercredi 18 février 2009. Cette grève est de deux jours : le mercredi et le jeudi. Elle vient en protestation contre le retard dans le paiement des salaires des professeurs, les échelons et le mouvement de mutation et d'affectation des professeurs, selon la communication de Bensaïd Najib, membre du bureau national et de Zeghbane, Makhlouf, coordinateur du Cnapest, bureau de Batna, tous deux contactés par téléphone. Concernant le taux de grève, c'est la guerre des chiffres. Du côté des représentants du Cnapest, bureau de Batna, le taux de grève a dépassé les 87%. Par contre du côté de la direction de l'éducation de la wilaya, on annonce 44 lycées en arrêt de cours sur les 59 établissements secondaires que compte la wilaya de Batna, soit 1032 professeurs d'enseignement secondaire représentant un taux de 43.95%. B. Boumaïla Ils n'ont pas perçu leurs salaires depuis neuf mois Les travailleurs de l'ex-SOFE Mila lancent un cri de détresse Près de 170 travailleurs employés de la Ceramic Hous Solution (CHS), appelée SOFE Mila avant sa reprise, il y a plus d'une année, par le portugais Sofal Leira Portugal, n'ont pas perçu leurs salaires depuis pratiquement 9 mois malgré toutes les démarches, consignées du reste sur procès-verbaux, entreprises auprès de l'acquéreur portugais. Devant cette situation incongrue, et surtout depuis que le propriétaire a manifesté sa volonté de dissoudre cette entité économique, les concernés ont multiplié les recours dans une tentative de récupérer leurs dus, à savoir les arriérés de 9 mois de salaire. Aussi, le collectif des travailleurs vient de saisir, par le biais de ses représentants, la présidence de la SGP Est/Sud-Est/ Annaba, société ayant entre autres missions la charge de la privatisation des entreprises publiques. Dans une lettre adressée au président de cet organisme en date du 15 courant, dont une copie est en notre possession, le collectif considère que le comportement de l'employeur constitue une grave entorse à ses engagements contractuels et appelle la présidence de la SGP à intervenir afin de les rétablir dans leurs droits. Tout en dénonçant la tentative de dissolution envisagée par l'industriel européen, les auteurs du document en référence menacent, au cas où leur actuelle démarche n'aboutirait pas, de recourir à l'arbitrage du chef de l'Etat qu'ils comptent interpeller par une lettre ouverte à travers la presse. K. Bouabdellah