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L'Association des producteurs de boissons tire la sonnette d'alarme
Produits impropres à la consommation, fiscalité et importations
Publié dans Liberté le 25 - 04 - 2009

L'Association nationale des producteurs de boissons (ANPB) a tenu jeudi à l'hôtel Mercure d'Alger une assemblée générale qui s'est soldée par le renouvellement du mandat d'Ali Hamani à la tête de l'association ainsi que l'élargissement de son bureau à quinze membres, au lieu de neuf.
Au cours d'une conférence de presse organisée à l'issue de l'AG, Ali Hamani a abordé plusieurs dossiers dont la situation de la filière boisson. À cette question, le président de l'Association nationale des producteurs de boissons répondra que “la filière boisson va bien, si ce n'étaient deux problèmes majeurs qui se posent à elle et qui sont les produits importés par l'Exal et l'informel”. Interrogé sur l'importance du secteur informel dans la filière boisson en Algérie, Ali Hamani dira qu'il est de l'ordre de 10%. “Nous avons constaté une tromperie sur ce que consomment les citoyens. Nous disons à tous les professionnels qu'il faut informer au maximum les citoyens sur ce qu'ils consomment”, dit-il, avant de préciser que “nous sommes en train de lutter contre des gens qui s'improvisent producteurs”. Sollicité pour plus de précisions sur cette question, des “faux” producteurs de boissons, Hamani révélera qu'“il y a 1 600 producteurs dans la filière boisson, ce sont les chiffres administratifs”, avant de se demander : “mais où sont-ils tous ces gens-là ?” Toutefois, il donnera le nombre de producteurs connus : “il y a 376 producteurs qui activent réellement.”
Les citoyens ne distinguent pas entre une eau naturelle et une eau minérale. Tout en déplorant “la tromperie dont est victime le consommateur algérien qui ne fait pas la différence entre une eau minérale et une eau naturelle et ne fait pas non plus la différence entre un pur jus, un jus de fruit et un nectar”. M. Hamani a plaidé pour la création d'associations de protection du consommateur pour amener les producteurs à respecter la qualité et les normes et lutter contre les produits de l'informel. “Les producteurs et le mouvement associatif devront contribuer à organiser le marché national de la boisson et à protéger le consommateur algérien de l'informel”, ajoutera M. Hamani qui insistera sur la nécessité de mettre de l'ordre dans les normes et la certification dans la filière boisson, arguant l'existence d'un grand nombre d'insuffisances en la matière. “Il y a le problème de l'étiquetage, le problème de l'appellation de la boisson qui parfois ne répond pas aux normes, le problème de la contenance de la boisson, parfois l'écriture qui accompagne le produit n'est faite ni en arabe ni en français, parfois même le nom de l'importateur de la boisson ne figure pas sur l'emballage”, dit-il avant d'annoncer des contacts actuels entre son association et l'Institut algérien de normalisation (Ianor) pour la mise en place des normes et des prescriptions techniques.
Une fourchette de prix pour les boissons
Le second problème qui se pose à la filière boisson en Algérie avec acuité concerne “les produits importés par l'Exal”. M. Hamani a souhaité que les produits importés bénéficiant de subventions dans leur pays d'origine ne doivent pas avoir les mêmes avantages accordés à l'investisseur local, afin de protéger la production nationale. “Nous avons écrit aux ministères concernés pour qu'ils arrêtent l'importation des produits qui bénéficient des subventions dans leur pays d'origine”, dit-il. Dans ce cadre, le président de l'Association nationale des producteurs de boissons a fait état d'une liste de produits qui “ne bénéficient pas des avantages d'Exal” promettant de plus amples précisions ultérieurement. M. Hamani a fait part, en outre, de la collaboration “fructueuse” engagée entre son association et la direction générale des Douanes algériennes dans le but de mettre en place une fourchette des prix de boissons et des matières premières utilisées dans leur fabrication à partir de données réelles et “non sur de fausses déclarations faites souvent par des importateurs”. Il expliquera que “le directeur général des douanes est d'accord pour mettre sur pied un comité de travail pour voir quel est le prix minimal d'un produit importé”. Et de poursuivre : “Le problème est de savoir est-ce que ce comité va se mettre en place ? Car il y a un problème de délai.” Aussi, il expliquera que cette collaboration avec les services des douanes vise également à inciter les importateurs de boissons et des matières premières utilisées dans cette industrie au respect de l'étiquetage de leurs produits afin de permettre aux citoyens de “savoir ce qu'ils consomment et à quel prix”.
Retards dans l'octroi des subventions à l'exportation
Interrogé sur les revendications de son association, M. Hamani soulèvera en premier lieu la question de la fiscalité imposée aux producteurs. “Il y a une superposition des taxes sur les mêmes assiettes.” Il expliquera qu'un contact est établi, d'autre part, avec la direction générale des impôts (DGI) en vue de lui communiquer les “doléances” en matière de fiscalité des producteurs de boissons qui revendiquent surtout l'“unification” et la “réduction” des taxes imposées à leurs produits. Evoquant les subventions prévues à l'exportation, l'intervenant indiquera que les “exportateurs n'ont pas bénéficié de ce genre de subventions”. La raison ? “Il y a un retard dans la prise en charge de ce dossier.” Interrogé sur l'adhésion de l'Algérie à la Zone arabe de libre-échange, M. Hamani qui ne s'oppose pas à “une concurrence loyale”, conditionne cette adhésion par l'élimination des importateurs qui bénéficient de subventions dans leur pays d'origine pour la boisson.
NADIA MELLAL B.


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