Les cours du pétrole enregistraient hier matin de petites hausses, soutenus par l'affaiblissement du dollar et la bonne tenue des marchés d'actions en dépit de la faiblesse de la demande mondiale. À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin gagnait 21 cents à 50,32 dollars le baril, en fin de matinée. À New York, le baril de Light Sweet Crude pour la même échéance prenait 37 cents à 49,99 dollars. Le pétrole continue à profiter d'un mouvement d'affaiblissement du dollar face aux autres devises ainsi que de la progression des Bourses, qui servent actuellement d'indication sur les perspectives économiques générales, selon les analystes pétroliers qui estiment que “les ajustements de positions qui seront faits aujourd'hui (hier, ndlr), avant le week-end, donneront une indication plus claire de l'état d'esprit du marché.” “La question de savoir si l'intérêt des acheteurs pour le brut est parti pour se renforcer ou si les fondamentaux faibles vont finir par avoir un impact sur le marché reste entière”, soulignent-ils. Mais pour beaucoup d'analystes, le “rapport entre l'offre et la demande de pétrole est toujours distendu à court terme”. Selon eux, le niveau de 50 dollars n'est pas tenable à court terme, car, faute de consommateurs, les entrepôts débordent de pétrole, notamment aux Etats-Unis.