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Alexandre Arcady revient sur la terre de ses ancêtres Il était l'hôte de Rio-Salado avec Yasmina Khadra et Fadéla Amara pour le tournage du film “la Sour
Salué dans le monde entier comme un écrivain majeur grâce à ses nombreuses œuvres qui lui ont valu des distinctions, dont le prix Nobel J. M. Coetzee, Yasmina Khadra a réussi à charmer le réalisateur Alexandre Arcady, ce fils de la Basse Casbah qui vient d'acquérir les droits d'adaptation du roman Ce que le jour doit à la nuit, paru le 21 août 2008, et ce pour en tirer un long métrage et un téléfilm de 4 parties. Un budget de 17 millions d'euros vient d'être débloqué pour ce projet. Samedi dernier, les deux personnalités accompagnées de la secrétaire d'Etat française chargée de la politique de la Ville dans le gouvernement Fillon, Fadéla Amara, et d'une armada de journalistes français (Canal plus, France 2, VSD, Jeune Afrique, le Monde et RFI) se sont rendues sur les lieux de l'action où se déroulera le tournage du film la Source, Une coproduction franco-algérienne prévue en 2010 à Oran et à Rio-Salado (El-Malah). Avant de rallier la ville d'El-Malah, la délégation a effectué une virée au chef-lieu de la wilaya d'Aïn Témouchent où elle était reçue par le premier responsable de l'exécutif. Accueillie dans l'après-midi par le P/APC de la coquette ville d'El-Malah ou Rio-Salado pour les nostalgiques, Kaddour Ahmed, la délégation, à sa tête Alexandre Arcady, a eu droit à une visite guidée à certains endroits considérés comme des repères qui devront faire l'objet de séquences de tournage comme la superbe villa de Rio-Salado, Milhe Poutingon, le magnifique jardin public ou encore le cimetière des Chrétiens. Avant de regagner en début de soirée la ville d'Oran, la délégation a effectué une virée à Hammam Bou-Hadjar, l'autre ville coloniale aux nombreuses villas somptueuses. Le roman de Yasmina Khadra, Ce que le jour doit à la nuit, est une saga historique sur l'Algérie de 1930 à nos jours vue à travers les yeux de Younes-Jonas, un jeune homme ayant grandi dans la communauté pied-noir. Avec la verve romanesque qu'on lui connaît, Yasmina Khadra — dont le talent de conteur vient d'atteindre sa dimension universelle — éclaire d'un nouveau jour un conflit ayant opposé deux peuples amoureux d'un même pays. Cependant, l'originalité de cette saga repose sur une courageuse défense de cette double culture franco-algérienne que l'histoire a, de part et d'autre, trop souvent cherché à renier.