Résumé : Safir apprend que Kamel est videur dans un bar. Mais qu'il n'a pas d'amie. Kamel comme toujours refuse son aide. Safir repart frustrer. Il ne comprend pas pourquoi il ne lui en a rien dit… 48eme partie -Je te jure qu'il va bien! Il n'a pas de petite amie, ajoute-t- il à sa femme. Son camarade de chambre m'a dit qu'il étudie et travaille! Qu'il ne se consacre qu'à ses études et à son travail! Wellah! - Hamdoullah! - Tu vois, tu te faisais du souci, pour rien! Elle est soulagée de le savoir. - Et si son camarade le couvrait? - Kamel dormait quand je suis arrivé, dit Safir. On a discuté dehors. Le jeune était à l'aise. Il ne craignait pas d'être entendu. Tu comprends? - J'espère que c'est la vérité! Il faudra que je l'apprenne à ta sœur! Quand m'emmèneras- tu à Guelma ? - Quand tu veux. Mais l'état de santé de sa belle- mère s'est dégradé. Elle décide d'attendre qu'elle aille mieux, pour aller voir sa famille. D'ailleurs, dès que ses belles-sœurs apprennent qu'un médecin a été appelé à son chevet, elles viennent. Elles pleurent en la voyant si faible. Son regard est éteint. Il faut se pencher tout près, pour l'entendre respirer. - Qu'a dit le médecin? - Elle n'a rien, répond Safir tout doucement. Elle est faible parce qu'elle est vieille! C'est comme ça… - Oh non! Il a dit combien de temps, elle va être ainsi? - Non. Mais elle est consciente de tout. Parfois, quand elle le peut, leur dit- il, elle parle! - Depuis tout à l'heure, elle dort! Nos discussions ne semblent pas la gêner! - Wellah que tu t'angoisses pour rien! Mais Safir a beau les rassurées, elles n'y croient pas. Elles n'y croient plus. Elles savent que leur mère est mourante. Elles sont soulagées par le fait qu'elle ne souffre pas. Elles n'auraient pas supporté de la voir, proie à la douleur. Soumia ne passera qu'une nuit, à la maison. Elle rentrera chez elle, le cœur meurtri. Karima qui vit pas très loin, vient quand elle le peut. Elle aide Zahia et les filles lorsqu'elles doivent lui faire la toilette, la changer ou lui donner à manger. Maria ne se nourrissait plus elle- même. Zahia passe ses nuits, à surveiller son sommeil. Elle se rappelle la mort de sa grand- mère puis des bienfaiteurs de Guelma, Allah irham houm. Ils sont morts paisiblement. Elle aussi connaît le même sort. Après avoir pris une tasse de lait, elle ferme les yeux après avoir regardé son vieux mari. Ce dernier impuissant devine que c'est son dernier regard. - Elle est morte… Zahia s'approche et ne sent plus son souffle léger. Elle se prend la tête entre les mains, la pleurant. Maria l'a aimée comme sa propre fille. Elles ont vécu heureuses depuis le premier jour. Elle a eu la chance, d'avoir une mère de cœur. Ils comprennent qu'elle se sente comme une orpheline. Tous compatissent à sa douleur. Son mari, ses belles-sœurs, ses enfants l'entourent et la soutiennent dans cette épreuve. Même Kheïra venue d'Alger n'a pas le cœur, à la laisser dans cet état. Elle ne repartira pas avant qu'elle se soit ressaisit. Kamel aussi… A. K.