“La seule contrainte que nous rencontrons concerne les cas urgents. Comme nous ne pouvons pas les prendre en charge, nous les orientons vers l'hôpital ou la clinique privée, où nous avons des difficultés à les faire hospitaliser”. La déclaration est du docteur Fayçal Bouzar, trésorier du Collège algérien des cardiologues libéraux en marge du congrès qui s'est déroulé à l'hôtel El-Aurassi d'Alger et qui s'est achevé vendredi. Il a ajouté que l'exercice de la cardiologie dans le milieu libéral est différent de celui de l'hôpital. “Nous avons moins de moyens humains et techniques, et nous sommes aussi limités dans la pratique. Notre travail est centré essentiellement sur la consultation et le suivi des pathologies simples”. Revenant sur la tenue du congrès, notre interlocuteur a affirmé que cette rencontre revêtait auparavant une dimension nationale mais cette édition a connu une forte participation étrangère, ce qui la rehausse à un niveau international. De son Côté, le secrétaire général du collège, le docteur Moualek, a indiqué que l'organisation du congrès vise l'objectif de la mise à niveau des cardiologues algériens ainsi que l'amélioration de la formation des médecins généralistes. Durant les trois jours qu'a duré le congrès, plusieurs thèmes ont été traités, à savoir “La chirurgie cardiaque I et II”, “La chirurgie de la carotide”, “L'hypertension et la rythmologie”. “Les thèmes arrêtés durant cette rencontre sont des sujets de santé publique. Ce qu'il faut savoir c'est que l'hypertension touche une bonne partie de la population. C'est une maladie du cœur qui expose le patient à un infarctus du myocarde”, a encore souligné M. Moualek. Pour ce qui est de la rythmologie, notre interlocuteur a précisé que “la rythmologie est l'étude du rythme cardiaque. Certaines de ses pathologies graves peuvent mener à la mort”. À l'issue du congrès, les participants ont rendu publique une série de recommandations dont la prévention et la lutte contre les facteurs de risque, la sensibilisation des patients autour de l'importance d'avoir une hygiène de vie. Il faut savoir que le Collège organise aussi des journées de formation continue pour les cardiologues.