béjaïa l'astronomie à l'honneur Un salon dédié à l'astronomie ouvrira ses portes, dès demain, à travers plusieurs endroits à Béjaïa : la maison de la Culture, l'université, le Musée de géologie, l'Institut Sidi Touati de Chellata et l'auberge de jeunesse Soumari abriteront, durant trois jours, cette manifestation. La ville de Béjaïa qui organisera cet événement en collaboration avec les associations Astronomie pour tous et Gehimab promet un riche programme : un colloque, des expositions, des visites et des observations astrales. Le but assigné à ces journées portes ouvertes est “l'échange de connaissances entre scientifiques et amateurs, ainsi que le partage de cette passion de mieux comprendre l'univers”. Le moment choisi pour organiser cet événement n'est pas fortuit : 2009 est, en effet, déclarée “année mondiale de l'astronomie”, par l'ONU, l'Unesco et l'IUA (Union internationale d'astronomie). “Le monde fêtera ainsi le 400e anniversaire des premières observations faites par Galilée (1564-1642), à l'aide d'une lunette astronomique”, expliquent les organisateurs. Plusieurs conférences seront animées par des chercheurs de la Société astronomique de France, des universitaires du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag) de Bouzaréah, du Centre des techniques spatiales d'Arzew ainsi que par des universitaires qui viendront des quatre coins du pays. Les clubs d'astronomie activant à travers plusieurs villes d'Algérie seront aussi en force. C. L. hassi r'mel (laghouat) Alerte à la pollution C'est une situation des plus insoutenables et inacceptables que subit depuis plusieurs années durant, l'environnement situé au cœur même de la zone industrielle de Hassi R'mel, commune située à quelque 120 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Laghouat. Il a fallu slalomer le long des pistes menant à multitude sociétés de services implantées quasi-anarchiquement dans la zone centrale entre le parc à tubes de Sonatrach et la base-vie, qu'un vaste bourbier couvrant une large surface de terrain nu recevant les eaux usées, est improvisé sauvagement. Il faut dire qu'il est difficilement repérable de loin, du fait qu'il est érigé loin de la route menant vers la station-service de Naftal et caché par le relief accidenté du terrain. En effet, le bourbier est entouré par les bases vie relevant des sociétés Cosider, Errihab, Enac, Naftogaz, EMS El-Feth, Sarl Bacha, Trois Etoiles et Isra, Isra. Du coup, tout porte à croire que les rejets solides et liquides de ces dernières sont réceptionnés par ce bourbier. Ce dernier, n'est sûrement pas sans impact sur la santé publique et l'environnement. En effet, très profond, non conventionnel ni clôturé, et laissé à ciel ouvert, il constitue un foyer infectieux privilégié porteur de maladies à transmission hydriques (MTH). N'étant pas clôturé, le risque de noyade des enfants en cette période de canicule n'est pas à écarter. Le bourbier est sans doute en partie responsable du nombre effarant de cas de leishmaniose enregistrés chaque année dans la région de Hassi R'mel. Sur le chapitre de l'environnement, la structure géologique du site de Hassi-R'mel étant constituée de roche fissurée, d'une part, et le bourbier étant dépourvu de géo-membrane, la nappe phréatique est certainement infestée par les germes pathogènes responsable des MTH, d'autre part. S'agissant d'un problème de santé publique, les citoyens qui se sont rendu compte de cet état de fait souhaiteraient voir les pouvoirs publics, notamment la commission d'hygiène de l'APC de Hassi R'mel, se pencher sur le chapitre de l'environnement qui souffre d'énormes insuffisances, nous dit-on. Arezki BOUHAMAM