Mme Laura Baeza, chef de délégation à la Commission européenne, a ouvert, hier matin, à l'université d'Oran, les deuxièmes rencontres des jeunes chercheurs méditerranéens. Pour rappel, les premières assises ont eu lieu l'année dernière à Barcelone en Espagne. Organisé par la chaîne Unesco du dialogue interculturel en Méditerranée de l'université de Tarragone en coopération avec l'université d'Oran, le Cras et l'Agence universitaire de la francophonie (AUF), ce colloque qui réunira pendant deux jours des jeunes de lointains horizons est essentiellement axé autour des thèmes suivants : dynamique historique et actuelle des relations euroméditerranéennes, dialogue interculturel, communication et nouvelles technologies en Méditerranée, échanges économiques et développement technologique, gouvernance en Méditerranée, système, acteurs et tendances. C'est peut-être le professeur Lelou d'Oran qui résumera parfaitement l'esprit de ce séminaire. “Le savoir doit être mobile et profiter à tous. Ils sont là nos jeunes chercheurs, il faut leur donner l'occasion d'échanger, mieux de partager”. Pour Laura Baeza, qui parle au nom de l'UE, “la Déclaration de Barcelone couvre parfaitement le cadre de ces rencontres d'Oran durant lesquelles les dimensions sociale, culturelle et humaine seront évoquées”. “Ces dernières années, ajoutera-t-elle, le partenariat euroméditerranéen a été très actif sur le plan de la coopération culturelle, notamment en favorisant le dialogue entre les cultures”. “Au cours des années, conclura l'ambassadrice, le dialogue s'est étendu incluant des voix autrefois oubliées comme celles de la société civile, des femmes, des médias et de la jeunesse”. “Ces programmes nous aident à surmonter stéréotypes et malentendus dans l'espoir de bâtir un monde meilleur”.