Juste un mot est un recueil de textes courts métrages, de l'ancien directeur de la Cinémathèque d'Alger, Boudjemaâ Karèche. Cet amoureux du 7e art a voué toute son existence au cinéma, tout en tentant de sauvegarder son amour et de le partager avec tous ceux qui l'ont connu et qui vivent du cinéma. L'ouvrage, publié à compte d'auteur, est un ensemble de chroniques articulé autour de 7 chapitres, dont chacun s'intitule “Juste un mot pour quelques… ”. Karèche a décrit son parcours, ses anecdotes et ses souvenirs, mais surtout il se livre à cœur ouvert aux lecteurs sur ses combats et ses coups de cœur. En effet, par le biais de ses chroniques, Karèche vous entraîne dans ses souvenirs passés d'adolescent, de jeunesse et de son présent : l'homme accompli qu'il est devenu. Le premier chapitre de ce recueil est intitulé “Juste un mot pour quelques femmes”, où l'on trouve plusieurs histoires touchantes dédiées aux femmes et aux mères qui portent le monde sur leurs épaules. Parmi elles, “Une banale histoire”, “Tu seras un homme, mon fils” et “Huit femmes, un 8 mars” où il parle de 8 jeunes femmes, qui s'en vont pique-niquer un 8 mars, en bord de mer, à La Madrague. Leur joie de vivre et leur gaieté attirent l'attention de tout le monde présent, notamment celle de deux guitaristes. Karèche a décrit la scène comme une aquarelle, la mer d'une eau limpide par un beau jour de printemps, dont la touche finale de la beauté de cette œuvre était le bonheur que dégageaient ces femmes. Cette histoire démontre qu'il suffit de peu pour trouver son bonheur. Les clés de ce dernier sont multiples et se contentent du peu. Chaque chapitre vise une catégorie de faits dans l'existence de Karèche. Ces histoires sont racontées avec simplicité, ce qui rend le recueil accessible à n'importe quel lecteur, qui a soif d'aventure et avide de connaissance sous toutes ses formes… celle que nous réserve la vie. Comme celles “Tu seras un homme, mon fils”, “À la recherche du fils”, “La voix du peuple”, “Nos universités” et “Le déjeuner sur l'herbe”. Le recueil des chroniques de Boudjemaâ Karèche est une œuvre qui fait voyager l'esprit comme dans un vieux film classique en noir et blanc des années 1950. Hana Menasria Juste un mot, de Boudjemaâ Karèche, recueil, 272 pages, publié à compte d'auteur, Alger 2009.