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“La première école des cadets de la nation sera implantée à Oran” Le général Boumediene Mazouz, directeur des écoles des cadets de la Nation, à la Revue El-DjeIch
C'est en février 2008 que le président Bouteflika avait décidé de la réouverture des écoles des cadets de la Révolution, mais cette fois sous une nouvelle dénomination. Elles s'appelleront désormais Ecoles des cadets de la nation (ECN). “La première école sera implantée à Oran dans la IIe Région militaire, en lieu et place de l'Ecole préparatoire aux études aéronautiques”, dira le général Boumediene Mazouz, directeur des Ecoles des cadets de la nation, dans un entretien publié dans l'édition du mois de juin de la revue El-Djeïch. Dix écoles sont prévues, et le projet n'est qu'à son commencement. “Il est prévu l'ouverture de dix écoles, dont trois lycées et sept CEM, réparties sur les six régions militaires à moyenne d'une école par région. Ceci de façon à couvrir l'ensemble du territoire national et d'augmenter au maximum les chances des jeunes issus des différentes régions du pays”, a ajouté le général Mazouz. Il faut savoir qu'en 1986, le président Chadli Bendjedid décida de fermer les Ecoles des cadets de la révolution créées en 1963. La première promotion des bacheliers de l'Ecole des cadets de la révolution est sortie en 1968. Février 2008, le président Abdelaziz Bouteflika a décidé de leur réouverture, mais cette fois sous une nouvelle dénomination, elles s'appelleront désormais Ecoles des cadets de la nation (ECN). Ainsi, la première école des cadets de la nation ouvrira ses portes lors de la prochaine rentrée scolaire. Une décision animée par l'esprit de professionnalisation de l'Armée nationale populaire (ANP) afin de mettre à son service une élite d'officiers. Dans ce sens, le commandement de l'ANP a mis sur pied une Direction des écoles des cadets de la nation (DECN), celle placée sous l'autorité du chef d'état-major de l'ANP. Sa mission consistera à concrétiser les objectifs définis en matière de formation et assurer par là même le bon fonctionnement de ces écoles. Pour le directeur des Ecoles des cadets, le général Boumediene Mazouz, ces écoles auront un rôle effectif dans la préparation de l'élite militaire de demain. Il s'agit donc de prendre en main l'avenir de la défense nationale et de l'armer en mieux en matière de compétences humaines. “Ces écoles contribueront à la préparation de l'élite militaire de demain et constitueront, à l'avenir, un vivier qui satisfera significativement les besoins des forces armées en élèves-officiers, d'autant qu'après l'obtention du baccalauréat, les cadets suivront une année de formation militaire commune de base à l'Académie militaire de Cherchell, avant d'être orientés vers les Ecoles supérieures militaires”, a-t-il précisé. Quelles sont donc les conditions d'accès pour les Ecoles des cadets de la nation ? Selon toujours le général Boumediene Mazouz, l'accès est ouvert sur concours à tous les candidats réunissant certaines conditions, à savoir être de nationalité algérienne, remplir les conditions équivalentes de scolarité et/ou de diplôme et d'âge d'accès, selon les cas, aux cycles d'enseignement relevant du ministère de l'Education nationale. D'ailleurs pour cette année, des moyennes égales ou supérieures à 12/20 à l'examen du BEM et la même pour le passage au 1reAS sont requises. Le candidat doit aussi être célibataire et être autorisé par son tuteur légal. Il convient aussi de signaler que les Ecoles des cadets de la nation, conformément aux dispositions réglementaires en vigueur relatives à l'admission, peuvent recevoir des élèves de pays étrangers. Dans ce sens, une campagne publicitaire sera lancée durant ce mois de juillet à travers les médias nationaux.