Si la baignade est interdite dans certaines villes du pays à cause de la pollution liée aux activités portuaires, comme à Alger, et bien sûr à l'absence du traitement des eaux usées qui se déversent quotidiennement dans la mer le pillage du sable dans d'autres plages du littoral constitue la raison majeure de la pollution qui touche actuellement une centaine de sites à grande activité balnéaire. Le cas de Béjaïa et de Tizi Ouzou est, en ce sens, édifiant ! Le pillage du sable dans les plages de Souk El-Ténine et de Melbou continue à faire ravage, mettant, du coup, en danger les baigneurs et les campeurs. L'intervention des autorités locales tarde à venir. Entre-temps, les pillards et autres spéculateurs font leur beurre. En toute quiétude.