Les squatters de logements sociaux et promotionnels ont été délogés par les huissiers de justice et ce, en présence des forces publiques. C'est à 7h que toutes les dispositions sécuritaires, en présence d'un huissier de justice, ont été mises en place autour des appartements sociaux squattés au niveau de la cité des 140-Logements appartenant à l'OPGI de Bouira. Les occupants ont tenté de résister aux forces publiques et ce, en bloquant toutes les issues à l'intérieur des bâtiments à l'aide de barres de fer et de chaînes. Certains ont même versé du haut des balcons de l'eau chaude et des bouteilles de gaz butane. Après plusieurs tentatives de les déloger à l'amiable et devant le refus des occupants, les forces de sécurité ont été contraintes de défoncer les portails d'entrée des immeubles sans pour autant agresser les familles qui ont vite obéi et quitté les lieux. Il est à noter que l'opération a touché 37 familles qui ont squatté les logements OPGI lors des évènements du Printemps noir. Les services de l'Office ont poursuivi en justice les occupants et la justice a rendu son verdict, ordonnant leur expulsion. Depuis le 27 juin 2002, plusieurs mises en demeure leur ont été adressées et des délais leur ont été accordés. Devant le refus de quitter les lieux, l'OPGI a été contraint de faire appel à la force publique. Aujourd'hui, plus de 30 familles connaîtront le même sort. Elles ont occupé les logements promotionnels de l'APC. D'autres familles au nombre de 101, ayant squatté les logements financés par le Fonds de solidarité et la commune de Bouira, seront expulsées dans quelques jours. A. D.