La plus importante réserve de charbon au monde est située aux Etats-Unis. Or, le charbon génère l'énergie la plus polluante. Et aux pays de l'Oncle Sam où l'on raconte que selon la sainte Bible, l'écologie est un enjeu moral, on s'affaire dur pour rendre le charbon propre. Et pour ce faire, rien de plus logique que d'installer les laboratoires de recherche à proximité des mines, rien que ça ! Car le défi des chercheurs est de récupérer les fumées chargées de dioxyde de carbone et de les stocker. La bataille entre labos est ardue car, comme le disent si bien les Américains, aux Etats-Unis, le charbon, c'est l'or noir. D'autant que la concurrence est de taille : elle est chinoise, cela sans compter les pays comme l'Allemagne et la Russie qui abritent également d'importantes mines de charbon. Et pour que le rêve américain prenne forme, l'Etat investit chaque année 1 milliard de dollars dans cette recherche. Business is Business et puis l'argent appelle l'argent. Vive les bouleversements climatiques ! La Green Technology — les médias parlent de révolution industrielle verte — s'opère à vue d'œil. On compte passer aux moteurs à hydrogène : “petroleum free” et carrément à une autre politique énergétique. Pour cela, rien de tel qu'un message chargé de patriotisme émanant de l'armée américaine — il est rapporté que même la CIA a tiré la sonnette d'alarme. Il faut stopper l'addiction au pétrole par la relance verte qui résorbera même la crise en cours. C'est qu'ils y croient ces Américains pour qui la recherche scientifique et le développement technologique n'a jamais été une chimère. Et Pittsburg, ville où s'est tenue la dernière conférence ayant abordé les questions sur les changements climatiques, en est l'une des preuves. En effet, la ville aux deux tee-shirts (la pollution était telle que les vêtements en devenaient quasiment noirs), classée parmi les villes les plus polluées au monde, est devenue un modèle en matière d'urbanisme vert (on parle de 5 000 buildings verts), grâce au premier responsable de la ville !