La capitale du Titteri sera, selon un programme piloté par la direction de wilaya, doté de pas moins de 70 structures servant de bibliothèques et qui seront ouvertes au grand public. Une opération d'équipement de 70 bibliothèques communales vient d'être lancée par les services de la direction de la culture de Médéa afin de rendre possible l'ouverture de ces nouvelles structures au grand public, notamment les élèves des établissements scolaires. C'est d'ailleurs dans la perspective de faire participer le plus grand nombre de maisons d'édition à l'opération et optimiser les conditions de choix et de qualité des acquisitions, qu'un appel d'offres a été lancé par ces mêmes services pour l'achat de livres, d'ouvrages et de publications diverses embrassant tous les domaines de la connaissance et du savoir. En effet, les offres ont été identifiées en lots comportant les livres pour enfants, les livres scolaires et parascolaires, les publications littéraires et de sciences sociales, les ouvrages scientifiques, les magazines et revues diverses, etc. Plusieurs maisons d'édition sont présentes à Médéa à l'occasion du Salon du livre qui se déroulera, du 5 au 8 octobre, à la maison de la culture Hassan-El-Hassani, l'opportunité pour l'administration concernée de faire le choix des fournisseurs en fonction de critères prédéfinis. Selon notre source, l'enveloppe allouée à l'opération, d'un montant de plus de 40 milliards de centimes, servira aussi à l'achat du mobilier et autres équipements informatiques nécessaires au bon fonctionnement des bibliothèques qui seront ouvertes dans toutes les communes de la wilaya. On rappellera que la réalisation de ces structures culturelles a été entreprise dans le cadre de financements provenant du Fonds commun des collectivités locales et du programme des Hauts-Plateaux au cours de la période allant de 2006 à 2008. Mais ce qui risque de poser problème, selon certains avis, est la désignation de la partie devant s'occuper de leur gestion qui suppose aussi le recrutement des personnels spécialisés et administratifs. C'est donc à cette problématique qu'il devra être trouvé une solution afin de ne pas gêner la bonne marche de structures dont l'ouverture est très attendue par de nombreux usagers qui, dans leur majorité, ne disposent pas d'espaces appropriés qui répondent aux attentes de toutes sortes de public. Il reste donc pour les autorités à étudier la formule qui conviendra en vue de la prise en charge rapide de ces structures, en confiant leur gestion aux collectivités locales, notamment les APC, ou en décidant leur rattachement direct à la direction de la Culture.