Barack Obama a été confronté mardi dernier à une journée électorale difficile, durant laquelle les républicains ont conquis les postes de gouverneurs de Virginie (est) et du New Jersey (nord-est), des résultats qui ne changent pas l'équilibre du pouvoir à Washington mais sont interprétés comme un changement de cap de l'électorat. L'an prochain, en 2010, un tiers du Sénat, toute la Chambre des représentants et plus des deux-tiers des gouverneurs vont être élus dans le cadre des élections de mi-mandat, cruciales pour le président américain. Et les républicains comptent sur la crise économique, le chômage et la guerre qui s'enlise en Afghanistan pour améliorer leurs positions. Mardi, veille du premier anniversaire de son élection triomphale à la présidence des Etats-Unis, les électeurs étaient appelés à choisir les gouverneurs de Virginie et du New Jersey. Dans le New Jersey, bastion démocrate où le président s'était rendu dimanche pour la deuxième fois en quelques semaines pour soutenir le gouverneur sortant Jon Corzine, le républicain Chris Christie, ancien procureur, a remporté la bataille avec 49% des voix contre 44% à Corzine. Les deux hommes étaient au coude-à-coude dans les sondages. Soucieux de réduire l'impact de ces consultations, le porte-parole de la Maison-Blanche Robert Gibbs a déclaré mardi devant la presse qu'elles n'avaient pas beaucoup d'importance. Barack Obama avait également fait campagne en Virginie, un fief conservateur conquis pour la première fois par les démocrates l'an dernier, mais la victoire, conformément aux sondages, est allée au républicain Bob McDonnell, élu gouverneur avec une large avance sur le démocrate Creigh Deeds.