Les travailleurs de l'Entreprise nationale des détergents (Enad) appellent à une réorganisation du groupe de sorte à rassembler les quatre filiales dans une même entité (la société mère), comme cela avait été le cas avant la filialisation. Les représentants syndicaux du groupe, réunis hier à Boumerdès en présence du secrétaire général de la Fédération chimie de l'UGTA, ont décidé d'interpeller les autorités dans le but d'une reconfiguration du groupe. Ils estiment, en effet, que la filialisation appliquée n'a pas eu les résultats escomptés et qu'elle n'a fait que fragiliser les filiales qui se sont retrouvées avec des difficultés de tous ordres.