L'Alliance des démocrates algériens (ADA) possède un siège, des cachets (rond et rectangulaire), un président, des membres et des instances et a tenu son congrès constitutif, mais n'a pas encore l'agrément pour pouvoir activer normalement. Voilà la situation pour le moins abracadabrante à laquelle sont soumises les nouvelles formations politiques sans qu'une solution claire ne soit apportée. Il s'agit, en effet, ni plus ni moins d'une semi-clandestinité qui ne dit pas son nom. M. Seddik Menassel, président de l'ADA et néanmoins prétendant à la candidature à la présidentielle d'avril dernier, a décidé, lui, après des démarches infructueuses au niveau des différentes institutions du pays, de s'en remettre au président de la République. Peut-être espère-t-il un traitement de faveur