Plus de 543 millions de dinars ont été dégagés par l'Etat pour la prise en charge du processus de certification. Une aide financière de 50% du coût de la certification, appelée à atteindre 80%, est proposée par le ministère de l'Industrie. La certification des entreprises algériennes et leur alignement sur les normes internationales de qualité est, aujourd'hui, une nécessité capitale, a affirmé Omar Amrani Abdelhafid, expert national en management, lors de son intervention aux 2es Journées nationales sur la qualité et la certification, organisées par l'Association nationale des diplômés de l'Institut national des hydrocarbures (INH), et l'Association des anciens élèves de l'INH Boumerdès (AAE-INH). Les entreprises algériennes, notamment celles qui aspirent à mettre en compétition leurs produits ou leurs services sur les marchés extérieurs, sont appelées à déployer plus d'efforts pour rattraper le retard, a indiqué l'intervenant, à l'issue de ce séminaire qui a pris fin jeudi, précisant que l'acquisition du certificat ISO est le premier objectif à atteindre pour une entreprise qui ambitionne d'avancer et de participer à la concurrence internationale. “La certification, c'est conduire une démarche d'amélioration de la qualité et de sa gestion, puisque la certification s'obtient lorsqu'il est constaté que la gestion du système de management de la qualité est conforme à des règles définies par la norme ISO 9001”, a indiqué Omar Amrani. L'orateur ajoute que la certification peut être considérée comme une opportunité extérieure offerte à l'entreprise pour la faire bouger, replacer explicitement la gestion de la qualité en tant qu'axe majeur du management et faire participer tous ses membres à un projet d'amélioration. Mais, il avertit que cette certification n'est pas une fin en soi, car l'entreprise et les responsables qualité ont encore des défis à relever. Il faut la faire vivre dans la durée tout en la faisant évoluer en permanence, a-t-il ajouté. “Une fois mis en place, le système de management de la qualité doit être vécu de façon itérative pour des progrès continus”, a-t-il ajouté. D'autres intervenants ont mis en exergue les nouvelles dispositions qui encouragent les entreprises à s'engager dans la certification puisque, selon des experts présents, plus de 543 millions de dinars ont été dégagés pour la prise en charge du processus de certification. Ainsi le ministère de l'Industrie a établi une convention de subvention à l'adresse des entreprises qui manifestent le désir d'aller à ce processus en leur accordant une aide financière de 50% du coût de la certification et qui est appelée à atteindre 80%. Par ailleurs, M. Remache, président de l'association AAE-INH, nous a révélé que les 3es Journées internationales sur l'exploration et l'exploitation pétrolière, que l'association a l'habitude d'organiser, auront lieu les 30 et 31 mars prochain à Alger en présence du ministre de l'Energie et des Mines et de nombreux experts. M. Remache a révélé que son association, qui compte 7 000 adhérents, projette d'ouvrir des bureaux annexes dans plusieurs pays du monde où elle compte de nombreux adhérents. “Certains de nos adhérents occupent des postes importants dans des entreprises ou dans des ministères de leurs pays respectifs et nous devons saisir cette opportunité pour mettre en place ces bureaux qui vont constituer à coup sûr une passerelle entre les anciens élèves de l'INH”, a indiqué M. Remache.